En s'appuyant sur des gravures allégoriques de Lucas de Leyde[26] et Hendrik Goltzius, on a pu[27] y voir un éloge de la tempérance. Car la technique de Vermeer permet d'opposer la nature morte du premier plan, représentée selon un effet figurant le flou, et le filet de lait, peint au contraire avec toute la finesse possible, le « point focal » de l'œuvre, au sens photographique du terme, vers lequel convergent tous les regards, du peintre, de la laitière et du spectateur du tableau. Il est de fait qu'on a devant ces tableaux la sensation de quelque chose de miraculeux. Deux de ses tableaux les plus célèbres en sont la preuve. Le marchand d'art Jer. Het eerste is het beroemde zoogenoemde, « [...] voilà que je trouvai encore deux peintures extraordinaires : une, Marie-Laurence Noël, « Un palimpseste vermeerien : les laitières de Proust », in, Jean Watin-Augouard, « Saga La Laitière : Tout le contraire d'un "vieux tableau" », in, Selon les mots de Philippe Auroir, directeur de l'agence, Heilbrunn Timeline of Art History. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière. Il est impossible pour le spectateur de se faire une opinion sur son état d’esprit, ses émotions ou sentiments. Le texte intégral de l'article est ici →, {{$parent.$parent.validationModel['duplicate']}}, dernière édition: 16 mai, 2018 par xennex, 1-{{getCurrentCount()}} sur {{getTotalCount()}}, https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Laitière. (FRANCEINFO / ANNE CHEPEAU) Les hypothèses sont donc fragiles, d'autant plus fragile que le dernier carreau est, de façon manifeste, volontairement peint de manière à rester illisible[12]. À la suite des « Kitchen Pieces » et des peintures de genre hollandaises qui font des servantes, et notamment des cuisinières, des filles de petite vertu, une partie de la critique voit dans La Laitière un « discret objet du désir[34] », dont la sensualité irradie l'œuvre pour s'adresser au spectateur masculin — en premier lieu Pieter van Ruijven, le commanditaire du tableau. Musée de Rijksmuseum, Amsterdam. La Laitière est désormais « sans doute le tableau le plus connu de Vermeer, vraie icône de la culture des Pays-Bas[59] », et chef-d’œuvre de la peinture mondiale[2]. Pour certains critiques, La laitière présente au spectateur un modèle de vertu, incarnant le type de la « servante pieuse[17] » louée dans les opuscules édifiants de l'époque. La partie gauche du mur du fond, et le mur de gauche, sont quant à elles rejetées dans une ombre légère. Signature: Pas signé. La Laitière de Vermeer recouvre les murs de l’hexagone. Cependant, en plaçant l'horizon géométrique au-dessus du centre de la toile, Vermeer relève le sol, et rapproche visuellement le mur du fond de la pièce, créant un effet contraire de proximité. Pour Daniel Arasse[47], la substitution de la carte de géographie par un simple mur blanc, pure « surface de peinture[48] » où se reflète uniquement la lumière, dépasse les motivations d'ordre réaliste ou sociologique. De l'autre côté de la chaufferette se trouve, vraisemblablement, un vagabond, avec sa hotte sur le dos et s'appuyant sur un bâton. Et l'obscurité, la saleté et le désordre de l'intérieur de La Servante hollandaise sont plus explicites que les discrets indices — éraflures du mur du fond, carreau cassé de la fenêtre, traces d'humidité sous cette même fenêtre, voire baguette de la chaufferette cassée, au sol — venant perturber l'impression première d'ordre et de silence humble qui se dégage du lieu de la laitière. C'est un tableau qui me hante depuis des années, un tableau de Johannes Vermeer, un peintre baroque néerlandais ayant vécu au XVIIème siècle. Car la fenêtre présente un carreau cassé, et le mur en dessous de celle-ci est rongé de traces brunes d'humidité. L'affaire est portée à l'attention du public par l'historien d'art Frits Lugt, qui publie une brochure posant la question suivante : L'Achat d'une partie de la collection Six par l'État doit-il être recommandé ? Elle porte, un large tablier bleu outremer, noué à la taille, qu'elle a relevé en partie vers sa droite. Le choix du cadrage rapproché, puisque la laitière, tout comme la table du premier plan sont coupées au-dessus des pieds — et semblent par conséquent se poser en avant de la toile —, conjugué au fait que le plafond de la pièce ne soit pas visible, accentuent encore plus cet effet d'intimité, et procure au spectateur une double impression d'inaccessibilité et de proximité à l'égard du personnage représenté. van Vries l'achète alors pour le compte de Lucretia Johanna van Winter, qui possédait déjà, depuis l'héritage de son père en 1807, La Ruelle. — d'une femme en âge d'être mariée. On pourrait aussi y voir un message moralisateur, prévenant la jeune femme des tentations amoureuses, que le vagabond désigne le mari absent ou un homme qu'elle rencontrera bientôt au hasard des routes[39]. And our reaction is "What is she thinking? La marque l’utilise pour renforcer l’idée de l’authentique sur ses produits, du savoir-faire d’autrefois. ». Les regards du spectateur et de la laitière fixent donc un même point, sans toutefois se croiser : la laitière ignore qu'elle est observée, et le spectateur a l'impression d'assister, comme par douce effraction, à l'intimité d'une scène que sa présence ne dérange aucunement. L'impression est renforcée par le choix du cadrage rapproché, qui coupe, non seulement les pieds de la table et de la servante dans la partie inférieure, mais aussi la fenêtre dans l'angle supérieur gauche, et un coin du cadre noir fixé au mur dans la partie supérieure de la toile, alors que la partie droite de la pièce reste invisible au spectateur. Unique tableau de Vermeer prenant comme sujet principal une femme d'humble condition (il traitera le sujet féminin sous d'autres aspects, notamment avec La Jeune Fille à la Perle), cette scène de genre suggère le calme et la tranquillité des travaux domestiques dans l'atmosphère saine et paisible d'une encoignure de pièce. La radiographie de la toile a en outre révélé un repentir : Vermeer avait d'abord représenté, derrière la laitière, un large cadre, ou une carte géographique[10] (à la manière de celle des Provinces-Unies que l'on voit dans L'Art de la peinture), ce qui se serait mal expliqué dans un milieu aussi humble[9]. Après le mariage de celle-ci, les deux tableaux entreront dans la collection de Hendrik Six van Hillegom, et resteront dans la famille Six jusqu'en 1907. La fenêtre aux simples carreaux rectangulaires translucides — qui s'opposent aux riches vitrages cerclés de plomb des autres toiles de Vermeer — ne situe la scène ni dans la saison de l'année, ni dans un espace géographique plus vaste, ce qui oblige donc le spectateur à se concentrer sur cet intérieur restreint. En effet, ces cercles de confusion n'existent que sur des surfaces réfléchissantes, métalliques ou mouillées, non sur des surfaces absorbantes telles que la croûte d'un pain. Ce genre de seau, appelé marktemmer[3], et destiné aux courses, se retrouve, dans des modèles plus simples cependant, entre les mains des servantes de retour du marché, dans les scènes de genre flamandes. Le cadrage choisi par Gérard Dou, qui place le spectateur de l'autre côté du plan de travail, établit une relation de proximité bien différente de l'impression contradictoire d'intimité et de distance respectueuse qu'impose le dispositif mis en œuvre par Vermeer. Coiffe blanche, corsage jaune, tablier bleu, robe rouge : les habits jouent sur une palette où les couleurs primaires sont mises à l'honneur. Technique d'encadrement utilisée: le faux flip Technique de baguette: la baguette Amsterdam, à paraître prochainement sur la boutique. Son premier acquéreur fut Pieter van Ruijven, un riche commerçant de Delft et mécène de Vermeer, avec qui il entretenait d'étroites relations de collaboration. Elle représente une scène de la vie quotidienne, intimiste et sereine comme aime à le travailler Vermeer. Au 17e siècle, le premier titre du tableau était Une servante versant du lait. Aujourd’hui, il sera question de parler d’un tableau que tout le monde connait, ou du moins qui parle à tout le monde ! En bas à droite, des cupidons sont dessinés en bleu sur des carreaux de faïences blanches. Son anse est en partie masquée par la panière. La célébrité de Vermeer, notamment depuis la redécouverte de l'ensemble de son œuvre au milieu du XIXe siècle[41], tient pour une bonne part à son traitement original, délicat et mesuré, de la lumière, et qui s'oppose aux violents effets de clair-obscur de l'autre grand maître du XVIIe siècle, Rembrandt. Il a peint La Laitière vers 1658, qui est une huile sur toile exposée depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam. Depuis 1979, l'œuvre figure également sur l'étiquette du pot de verre comme un argument d'authenticité, de tradition et de savoir-faire. Les trois surfaces, osier, laiton, miroir dans un cadre de bois noir, absorbent ou reflètent chacun de façon différente la lumière, en fonction de leur matière, mais aussi de l'angle d'incidence de la source lumineuse, dans des effets de variations virtuoses, sans pour autant être démonstratifs. [...] Je me disais que ces rencontres me faisaient trouver encore plus beau un monde qui fait ainsi croître sur toutes les routes campagnardes des fleurs à la fois singulières et communes, trésors fugitifs de la journée, aubaines de la promenade, dont les circonstances contingentes qui ne se reproduiraient peut-être pas toujours m'avaient seules empêché de profiter, et qui donnent un goût nouveau à la vie[62]. La laitière aux formes généreuses s'absorbe dans son activité nourricière en regardant, tout comme le spectateur, le mince filet de lait qui coule de sa cruche dans un plat, image instantanée fixée dans l'éternité par le pinceau du peintre. Si aucune allusion explicite n'est faite à La Laitière dans À la recherche du temps perdu de Marcel Proust, pourtant très marqué par la référence à Vermeer, une « belle fille » que rencontre le narrateur à Balbec, dans À l'ombre des jeunes filles en fleurs, d'abord de la voiture de Mme de Villeparisis, puis dans les couloirs du Grand Hôtel, et qui exerce précisément le métier de laitière, pourrait s'y référer[61] : « Une [belle fille] pourtant se trouva repasser sous mes yeux, dans des conditions telles que je crus que je pourrais la connaître comme je voudrais. La Laitière a la particularité d’utiliser l’image du célèbre tableau « la laitière » de Vermeer, avec son pot de lait. Elle est représentée de trois-quarts. Ni l'habituel dallage en damier des intérieurs bourgeois, ni les solives du plafond — ici absentes — ne permettent d'estimer la profondeur de la pièce. Fin du suspense, il s’agit de La Laitière de Johannes Vermeer, réalisé vers 1658. Son buste est enserré dans un corsage jaune chamois fermement attaché au milieu de sa poitrine, ce qui souligne la robustesse de sa corpulence. À la mort de Jonkheer P.H. Il reflète le côté droit de la pièce, que le cadre ne dévoile pas, mais, parallèle à l'axe de vision du spectateur, il ne donne à celui-ci aucune information supplémentaire sur le hors-champ. Enfin, juste devant la laitière est posé un plat de grès circulaire à double anse, dans lequel le lait est transvasé, et qui était traditionnellement destiné à la cuisson au four[3]. Et le tableau est suffisamment remarquable pour que le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, le mentionne (« Une femme transvasant du lait d'un récipient à l'autre ») dans la collection Jan Jacob de Bruijn (« The Cabinet of M. Le Brun »), attribué à « D. Vandermeere », lors de son voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781[52]. Elle apparaît d'ailleurs[36] dans le livre d'emblèmes Sinnepoppen de Roemer Visscher, paru en 1614[37], où, appelée « Mignon des dames » (en français dans le texte), elle est le symbole de l'ardeur des jeunes hommes courtisant leurs amantes. tableau de Johannes Vermeer, dit Vermeer de Delft (huile sur toile, 45,5 × 41 cm), Les lignes de fuite, que marquent surtout les horizontales du quadrillage vitré de la fenêtre, se rejoignent en un point situé exactement à l'aplomb du filet de lait, au-dessus du poignet droit de la laitière. Dans leur Histoire de la peinture flamande, depuis le XVIIe siècle publiée en 1816, Roeland van Eynden et Adriaan van der Willigen décrivent, à l'article « Vermeer », le peintre en ces termes : « On pourrait également appeler Johannes Vermeer le Titien de l'école hollandaise des peintres contemporains. Eric Bietry-Rivierre, "La Laitière de Vermeer à la loupe". Celui-ci protège sa robe rouge, dont la lourdeur des plis verticaux suggère une étoffe grossière, sûrement de laine. Si l'usage de la camera obscura par Vermeer est aujourd'hui largement reconnu, l'idée d'une simple reproduction d'un effet visuel, obtenu à l'aide d'un accessoire scientifique, a été contestée[45]. Si Vermeer a pu s'inspirer de ce dernier tableau, force est de constater que les impressions suscitées par ces deux œuvres sont loin d'être identiques. Lorsque Johannes Vermeer peint La laitière, vers 1660, il est encore un jeune peintre de 28 ans dont l'essentiel de l'œuvre reste à venir.Il n'est pas pour autant un débutant puisqu'il a commencé vers 1653 par quelques scènes religieuses et a déjà réalisé plusieurs scènes de genre. ". Un repentir a révélé qu'un panier de linge occupait d'abord cette place : son anse est d'ailleurs encore visible sur le mur blanc, juste au-dessus de la chaufferette. L’oeuvre initiale est un tableau de Johannes Vermeer, un peintre baroque néerlandais ayant vécu au XVIIème siècle. Elle a enfilé des morsmouwen, pièces de cuir amovibles destinées à protéger l'avant-bras des manches de la chemise, peintes dans un brun rehaussé de bleu donnant des nuances verdâtres, et dans un bleu plus franc pour les doublures. En bras de chemise, elle incarne le travail domestique, la confection d'un plat à base de lait, dans lequel elle s'absorbe. Sa position en hauteur étonne toutefois, dans la mesure où il est situé bien au-dessus de la taille de la femme. En 1719, La Laitière est appelée « la fameuse Laitière de Vermeer de Delft [82] », et le peintre et critique anglais, Sir Joshua Reynolds, mentionne ce même tableau dans le « Cabinet de M. Le Brun », à l'occasion d'un voyage effectué dans les Flandres et en Hollande en 1781 [83]. Nul ne peut savoir réellement ce que pense la femme, et la fascination que ce tableau exerce pourrait tenir au fait qu'il résiste justement aux discours savants, pour demeurer ouvert à un investissement personnel de la part du spectateur. [...] Bien qu'on ne puisse guère prétendre [les] expliquer, [...] ils nous font voir d'un œil neuf la beauté tranquille d'une scène familière[2]. Elle désignait, essentiellement sous son équivalent anglais Milkmaid, une marque de lait concentré de l'Anglo-Swiss Condensed Milk Co., qui disparut progressivement à partir de 1905, lors de son rachat par Nestlé. L'épaule droite légèrement relevée dans le geste qu'elle est en train d'effectuer, la tête penchée vers sa gauche, le visage et les yeux baissés, elle est tout entière à son ouvrage, concentrée sur le filet de lait qui coule de sa cruche. Une construction géométrique détaillée, disponible sur le, Pour anecdote, cette chaufferette et le couvercle de celle qui se trouve entre les mains du, Walter Liedtke, « Johannes Vermeer (1632–1675) and The Milkmaid », in, It's a little bit of a Mona Lisa effect. Sur le catalogue de la vente de l'Hospice des vieillards qui se tient à Amsterdam le 16 mai 1696, La Laitière figure sous le numéro 2, et est donné comme « extrêmement bien fait[33] ». [57] Il y remet en cause la valeur de plusieurs œuvres, dont La Laitière, doutant du fait que les trente-neuf tableaux aient également leur place au Rijksmuseum. La Laitière a de nombreuses cousines Comme le montre l'exposition du Louvre, Vermeer ne travaillait pas seul, isolé dans son atelier. À la mort de celui-ci en 1695, quarante tableaux, dont les vingt et un Vermeer autrefois acquis par van Ruijven, sont vendus aux enchères. Pour communiquer son sur arrivée en prime sur TF1, Le Palmashow vient de diffuser une parodie cette œuvre célèbre utilisée dans le monde de la publicité par la marque Chambourcy. Les détails de l'espace représenté contredisent en outre l'impression première de blancheur immaculée procurée par le mur du fond. Les manches retroussées, une servante anonyme verse du lait dans une faïence rouge d'Oosterhout. La cuisinière de Gérard Dou, en effet, interpelle directement le spectateur en levant les yeux vers lui, et ce regard peut être interprété comme une invitation impudique à venir partager, non seulement le repas qu'elle prépare, mais aussi ses appas, à la différence de la laitière concentrée sur son ouvrage, les yeux baissés, ignorant ce qui l'entoure. Par ailleurs, le carreau brisé laissant passer un filet de lumière, en haut à gauche du tableau de La Laitière, représenterait la « lumière céleste » selon certains historiens d'art. Il a peint La Laitière vers 1658, qui est une huile sur toile exposée depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam. L'instant fixé sur la toile est comme suspendu, à la manière d'un instantané. Nul ne peut savoir réellement ce que pense la femme, et la fascination que ce tableau exerce pourrait tenir au fait qu'il résiste justement aux discours savants, pour demeurer ouvert à un investissement personnel de la part du spectateur. En bras de chemise, elle incarne le travail domestique, la confection d'un plat à base de lait, dans lequel elle s'absorbe. En effet, le point de fuite situe le regard idéal du spectateur dans la partie supérieure de la toile, ce qui a pour effet de légèrement monumentaliser le personnage pris ainsi en vue de dessous, en contre-plongée. Ces portraits de cuisinières évoluant au milieu d'une profusion de nourriture, à la sensualité souvent suggestive, comportaient volontiers une portée moralisatrice, dénonçant les excès en général, et ceux de la chair en particulier. Twee der van hem meest bekende schilderijen kunnen daarvoor ten bewijze dienen. Six van Vromade en 1905, les trente-neuf tableaux de sa succession mis en vente sont achetés par la « Société Rembrandt », association œuvrant pour le mécénat en faveur des musées hollandais. Au Rijksmusem d'Amsterdam, le titre néerlandais Het melkmeisje (La laitière) figure bien à côté du tableau avec sa traduction en anglais (The milkmaid). ANALYSE D’ŒUVRE LA LAITIERE Présentation ; La laitière, peinte par l’artiste néerlandais Johannes Vermeer en 1658, est une huile sur toile de 45,4x41 cm, exposé au Rijksmuseum d’Amsterdam. Par un côté ouvert, on distingue à l'intérieur de celle-ci une urne de terre cuite, rouge, à anse, destinée à recevoir les braises. La Laitière apparaît alors, associée au yaourt, lors d'une campagne d'affichage et d'abribus, et, animée, dans un spot publicitaire télévisé diffusé en 1974, s'achevant sur le slogan suivant : « La Laitière, un chef-d'œuvre de Chambourcy ». Coiffe blanche, corsage jaune, tablier bleu, robe rouge : les habits jouent sur une palette où les couleurs primaires sont mises à l'honneur. Par cette « irradiation de lumière[46] », Vermeer propose donc une autre forme de connaissance, propre à la peinture, et qui renvoie moins aux qualités intrinsèques, intérieures, des objets et des êtres qu'il représente, qu'à leurs propriétés picturales, de couleur, de texture, de réflexion lumineuse. La Laitière, 1658–1660 Dans un intérieur, cette solide servante est absorbée dans l’une de ses activités quotidiennes : faire couler du lait dans un plat, ce qui peut être lu comme une métaphore de la peinture. Les commentateurs érudits se sont donc échauffés sur le symbolisme érotique du carreau de gauche de la plinthe, représentant un Cupidon brandissant son arc, associé à la chaufferette posée juste devant lui[12]. Une marque de yaourt l'a même utilisé pour son emballage. Johannes ou Jan Vermeer est un peintre néerlandais du XVIIe siècle, né à Delft (Pays-Bas) en 1632, mort en cette même ville en 1675. Car se dégage une puissance fortement suggestive, voire troublante, de ces lèvres charnues, de la nudité de ces avant-bras à la blancheur révélée par la lumière, de ces formes généreuses, à la Rubens[12], mises en valeur par « le jaune citron [qui] enserre vigoureusement ses seins et ses hanches [sic], telle une main sans inhibition[35] », à la manière du jeune galant en rouge empoignant fermement la courtisane en jaune dans L'Entremetteuse. Cette œuvre très intimiste est devenue une véritable icône publicitaire en France depuis son utilisation p… » Une femme, représentée, au milieu de la toile, est en habit de servante. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. Après de vifs débats dans la presse, l'affaire est portée devant la seconde Chambre des États généraux, l'Assemblée nationale hollandaise. La laitière aux formes généreuses s'absorbe dans son activité nourricière en regardant, tout comme le spectateur, le mince filet de lait qui coule de sa cruche dans un plat, image instantanée fixée dans l'éternité par le pinceau du peintre. Une douce clarté partage l'espace entre zones d'ombre et de lumière, et vient illuminer la nature morte de la table du premier plan, notamment le pain dans la corbeille, constellé de petites touches lumineuses. La plinthe est composée de carreaux de faïence de Delft, blancs avec des motifs bleus humanisés. La laitière de Jan Vermeer Vedette publicitaire des produits laitiers: La laitière 1658. À y bien regarder, cette surface n'est pas totalement uniforme : on distingue, çà et là, clous plantés, ou trous de clous arrachés révélant la brique rouge derrière le plâtre, comme autant de signes faisant le récit discret de l'histoire du lieu[9]. Le célèbre tableau « La laitière » peint par Johannes Vermeer vers 1658 qui repose depuis 1908 au Rijksmuseum d’Amsterdam, devient un nouveau sketch du Palmashow. Il est le commissaire de l’exposition «Vermeer et les maîtres de la peinture de genre », organisée en partenariat avec la National Gallery of Ireland (Dublin) et la National Gallery of Art (Washington). Car la représentation lisible du monde extérieur, la carte de géographie, laisse en effet la place à une autre « cartographie », celle du visible propre à la peinture, la « carte nue de l'incidence de la lumière[49] ». Comme le fait remarquer Ernst Gombrich dans son Histoire de l'Art, « Il est assez malaisé d'expliquer pourquoi ces images si simples et si modestes comptent parmi les plus grands chef-d'œuvre de toute la peinture. Dans La Laitière, la source lumineuse provient de la fenêtre à gauche — en hors-champ — et vient frapper d'une vive clarté la coiffe blanche, le front et une aile du nez, ainsi que le corsage jaune de la laitière, de même que la droite du mur du fond. Johannes Vermeer "La Laitière" (vers 1658) Huile sur toile (45,5 x 41 cm) exposé au Rijksmuseum à Amsterdam . Elle porte une coiffe blanche rejetée en arrière, qui lui couvre les cheveux. La promotion de la nouvelle marque est confiée à l'agence de publicité Effivente, qui porte son choix sur le tableau de Vermeer : « Quoi de mieux que cette femme nourricière versant du lait, symbole de chaleur et de générosité[64] ». Les deux motifs de la plinthe ont également permis[12] d'échafauder un ingénieux scénario qui viendrait rendre compte des sentiments de la laitière : celle-ci s'abîmerait dans une rêverie songeuse, le cœur rempli d'amour pour son mari absent, figuré le voyageur, visé par Cupidon.
équilibres Naturels Mots Croisés, Liste Code Erreur Fenwick L12, Les 8 Salopards Film Streaming, Vente De Volailles Vivantes, Manoir à Vendre Urgent, Lettre Type Demande De Congé Parental à Temps Partiel, Calcul Semaine De Grossesse Avec Date De Conception, Qoloub Tahta Ramad, Ligne Et Formations Espace élèves,