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la vie des femmes au moyen âge

Lorsque la petite marche, elle portera une chemise comme les garçons, une longue robe fendue rouge, verte ou rayée. Castratrice, elle peut faire croire que le membre viril a été enlevé du corps de l'homme par le nouement de l'aiguillette ! L'épouse est obligée d'aimer son mari. Durant la Peste noire de 1348, presque tous les enfants meurent. Différents personnages fantastiques féminins existent, tels la fée Mélusine. La mode française était inspirée de la mode italienne, espagnole et des alliances entre “régions” du pays. L'homme endosse la responsabilité de l'honneur de la famille en même temps que la charge de défendre celle-ci. Le temps fort du festin médiéval se situe au moment des entremets, lors des divertissements ou chanteurs, jongleurs, conteurs et ménestrels peuvent faire montre de leurs talents. Costumes d'une femme d'artisan et d'un riche bourgeois de la fin du quinzième siècle. Au Moyen Âge, la religion permet aux femmes de bonne naissance et aux jeunes filles de riches familles citadines d'acquérir une position influente[30],[31]. Toutefois elle connaissent des gestes tels que le retournement du bébé in utero, et la technique consistant à découper un enfant mort in utero pour l'en extraire est connue[54]. Ce n’est que plus tard, vers le XIIIe siècle qu’une distinction entre les vêtements féminins et masculins apparaît grâce à l’art gothique. Les biens apportés par le mari sont appelés "douaire". C'est dans les monastères également qu'a lieu l'instruction des filles et des garçons à partir de sept ans. Blanche n'a donc pas réellement eu le temps d'exercer son rôle de consors. Une jeune veuve non remariée était regardée avec méfiance, des soupçons d'avarice ou de luxure pesaient sur elle. Les abbesses exercent un pouvoir pratique égal à celui des abbés. Par manque de moyens, de connaissances médicales et surtout par manque d'hygiène feminine au moyen age, beaucoup de femmes mouraient en couches ou de ses suites (fièvre puerpérale). En ville, certaines femmes font du commerce en vendant ce qu’elles ont elles-mêmes produit (petit commerce), et parfois, elles se regroupent et font alors du grand commerce, mais elles ne doivent pas s’éloigner de leur foyer afin de pouvoir continuer à remplir leurs devoirs familiaux. En tant qu'épouse, elle peut jouer un rôle important d'intermédiaire entre sa famille d'origine et celle de son nouveau mari[10]. Plus rares encore sont les femmes qui peuvent exercer En mai, les gars du village ont le droit ''d'esmayer'' les jeunes filles. Les fillettes devaient être vêtues de bleu ciel. Dans les entreprises familiales paysannes, les femmes s’occupent principalement de l’élevage, de la fabrication du pain, de la bière, et de la production laitière (sauf si cette production était spécifique à l’entreprise, dans ce cas, l’activité était réservée aux hommes). À partir du XIVe siècle, le « hérigaut » (manteau) et la houppelande (robe) sont portés tant par les hommes que par les femmes. Manger, se loger, prendre soin de son corps, telles sont les préoccupations quotidiennes, … Les châtiments physiques sont admis dans les classes sociales n'ayant pas de rang à tenir devant leur domesticité, ce qui explique une grande tolérance de la société d'alors pour la violence conjugale. Ce type de pratiques apparaît déjà au milieu du Xe siècle, lors du règne d'Otton Ier (912-973), à la tête du Saint-Empire et marié à Adélaïde de Bourgogne (vers 931-999). La société médiévale très hiérarchisée impose à ses membres des signes et codes d'appartenance importants. Première encyclopédie écrite par une femme, c'était un superbe manuscrit à vocation essentiellement didactique. Au début du Moyen Âge, du Ve au XIIe siècle, les costumes que portent les femmes et les hommes sont identiques, les seules différences venant du fait que ceux des femmes atteignent le sol tandis que ceux des hommes ne leur arrivent qu’aux genoux et sont accompagnés d’un pantalon appelé braies. Des cadeaux, champs, troupeaux, familles de travailleurs liés au domaine ou bijoux sont parfois offerts pour dédommager la famille de la femme. Les nombreux voyages de Geberge entre son mari et sa famille attestent ce type de pratiques. Malgré cela, elle ne dispose que d'un pouvoir délégué à celui de son mari. Le premier monastère voit le jour en 513 en Gaule. Bien qu'en moins grand nombre que les hommes, les femmes ont laissé leur empreinte dans les œuvres artistiques médiévales. Le royaume de France et le Saint-Empire romain germanique interdisent aux femmes de gouverner, mais ne c'est pas le cas d'autres pays d'Europe comme l'Angleterre qui sera dirigée par Marie Tudor (1516-1558) ou Élisabeth Ire (1533-1603)[29]. Les chaussures portées par les femmes étaient en velours ou en cuir et très pointues. Le viol en temps de guerre était hélas banal et courant, aucun être féminin n'était épargné. Par exemple, les princes électoraux. C’est par ces activités que la campagne se distingue de la ville. Se marier jeune est normal à cette époque où la durée de vie et donc la durée de la jeunesse sont très courtes. Cependant, à certaines époques, elles ont pu entrer dans des corporations d'artisans, parfois avec des droits identiques à ceux des hommes[57]. La position d'accouchement est assise, ou accroupie[54]. - La vie des femmes au Moyen Age, Sophie Cassagnes, Editions Ouest-France, 2009. Dans son livre «Les trois vertus» Christine de Pisan elle-même veuve très jeune, conseille aux femmes d'ignorer les médisances, de se monter sages, de prier pour le salut de leur défunt mari et incite les jeunes veuves à se remarier pour fuir la misère et la prostitution. Elle dure du XIVe au XVe siècle. Le mari est même autorisé à tuer sa femme en cas d'adultère, la condamnation d'un homme à travailler quinze ans pour élever l'enfant d'un autre au détriment des siens étant jugée inacceptable. D'après une ancienne gravure à la Bibliothèque impériale de Paris, cabinet des estampes. En 1330, le pape Jean XXII donnera une nouvelle impulsion aux procès de sorcellerie. Dans cette époque marquée par la foi, certaines avaient une réelle vocation d'autres voyaient là une occasion d'échapper au mariage, de s'assurer une vie sûre et confortable, d'accéder à la culture. Durant toute cette période, le poids de la religion est très fort et les institutions religieuses œuvrent dans de multiples domaines (instruction, soins, aide des pauvres, etc.) Retrait gratuit dans + de 700 magasins Le front est épilé à la racine des cheveux, pour qu’il soit bombé. La fourrure est également utilisée pour doubler les vêtements (la peau d’hermine étant l’une des plus utilisées). target.style.cursor = "default" Les processions, les entrées princières, éblouissent le peuple dans les rues nettoyées pour la circonstance et décorées de fleurs et de draps tendus sur les façades. Les images qui surgissent sont fortement contradictoires. Bien que la nature était toujours vue comme un système qui est compréhensible par la raison, il y a peu d'initiative ou d'innovation scientifique[63]. Le Travail Annuel Du Paysan et Les Outils qu'il Utilise Pour L'effectuer Les moyens de contraception de l'époque étant très illusoires, les femmes ne pouvant ou ne voulant pas assumer une grossesse ou une naissance sont parfois obligées d'avorter, de tuer ou d'abandonner leurs enfants à la naissance. Certaines femmes sont nourrices, parfois au domicile de l'enfant qu'elles allaitent et duquel elles contribuent à l'éducation. La vie professionnelle de la femme Les femmes, au Moyen Âge, participent activement à la vie économique. Le but recherché par les familles est de gagner un maximum d’argent, car leurs revenus sont parfois insuffisants pour leur permettre de vivre et de se nourrir, et on peut constater que dans les milieux où la pauvreté est élevée, 9 travailleuses sur 10 sont des paysannes[62]. Il régnait une insécurité permanente en ces sombres périodes de l'histoire, et la femme en payait le lourd tribut. Ces femmes ont donc exercé un pouvoir concret, proche de la définition « classique » du pouvoir. En 1275 fut brûlée la première sorcière condamnée par un tribunal ecclésiastique. Durant l'enfance, filles et garçons des paysans accompagnent leur père pour les travaux des champs, aux vendanges ou marché pour vendre les produits. Les femmes les plus jeunes sont majoritairement issues de classes élevées, et se marient avec des hommes souvent beaucoup plus âgés. Elle veillera à ce qu'il ne manque de rien, faisant montre d'une humeur égale. Le jeu de paume, ancêtre du tennis restera longtemps très prisé par les seigneurs. La vie des moines dans un monastère du Moyen Âge, comme dans toute profession ou vocation, avait ses avantages et ses inconvénients. D'autres veillent en famille au coin du feu. Les coiffes en tissu fin sont majoritairement blanches, mais peuvent être de couleur jaune, comme en fait mention un inventaire du XIVe siècle en parlant de « coiffes safranées ». Ce rôle est important car l'affirmation du couple seigneurial, avec une répartition des rôles très genrée, consolide le pouvoir politique. Dans les zones rurales, les femmes travaillent souvent aux champs, tandis qu'en ville elles peuvent être vendeuses de rue ou porteuses d'eau, par exemple[1]. Plus tard, elle exercera son pouvoir de régente à plusieurs reprises, notamment lors des absences de son fils[21]. De plus, les sources manquent car par leurs fonctions, les femmes participent rarement aux diplômes royaux[3]. Fac-similé dune miniature du Térence latin du roi Charles VI. Dans ces métiers aujourd’hui dits masculins, elles ne sont jamais élevées au rang de maîtresse de métier. Réelles ou fantasmées, les femmes sont au coeur du discours au Moyen-Age, entre louange et misogynie. De manière générale, les femmes de l'aristocratie doivent assurer de nombreuses responsabilités, surtout au moment de l'absence de leur mari, que celui-ci soit à la guerre, fait prisonnier ou même décédé[44]. Mais parfois offerts par celle-ci, certaines sociétés estimant que la femme sera tellement chère à entretenir que son père doit payer pour s'en défaire. 02h23 . Les veuves riches attiraient les convoitises, elles étaient souvent enlevées et remariées contre leur gré. L'enseignement religieux fait également partie de l'éducation. Par le mariage, elles apportent souvent pouvoir et argent. La difficulté de l'avortement vient de l'impossibilité de déterminer assez rapidement que la femme est enceinte. target.style.MozUserSelect="none" La femme au Moyen Age, Jean Verdon, Editions Gisserot, 1999. L'Église a pourtant la possibilité de faire des exceptions lorsque l'union peut rétablir la paix entre deux familles. Le milieu du XIe siècle va faire évoluer la situation. Bousmar, Eric, Dumont, Jonathan, Marchandisse, Alain, Schnerb, Bertrand (dir.). Certaines étaient les épouses des seigneurs et des chevaliers, comme Godvere de Toesny (Godehilde de Tosny) avec Baudoin de Bourgogne, Marguerite de Provence (au XIIIe siècle) avec son époux le roi Saint-Louis, Béatrice de Provence avec son mari Charles d'Anjou, Elvire d'Aragon avec Raymond de Saint-Gilles[71]. Elle voyagera beaucoup, correspondra avec les grands de la terre, empereurs, évêques, seigneurs et nobles dames. Par exemple, Éléonore d'Aragon traite des affaires pendant que son mari, le duc Hercule de Ferrare, joue aux cartes[23]. (Bibl. Héloïse (vers 1095-1164) fut la première femme à suivre l'enseignement des arts libéraux, élève puis épouse d'Abélard, figure intellectuelle du Moyen Âge et première abbesse du Paraclet. Bridenthal, Renate, Koonz, Claudia, Stuard, Susan. Pieds et mains sont fins et racés, les hanches étroites, les jambes fines mais galbées, les seins petits, fermes et haut placés, la peau très blanche. A la campagne, les familles doivent économiser ou s'endetter pour payer le repas de noces, la confection du trousseau et la dot. Achetez neuf ou d'occasion 2 Commentaires. Les femmes de l’époque connaissent plusieurs vies matrimoniales et ont des enfants issus de pères différents. target.onselectstart=function(){return false} Fac-similé d'une miniature du Roman de Renaud de Montauban, ms. du quinzième siècle. Bridenthal, Renate, Koonz, Claudia, Stuard, Susan. Sur tout le Moyen Âge, une personne sur deux seulement atteindra l'âge de 20 ans[1]. On croit que la femme médecin Trotula de Salerne a tenu une chaire à l'école de médecine de Salerne au XIe siècle où elle enseignait à des italiennes nobles, d'où le surnom de ses étudiantes : « les dames de Salerno »[66]. Les fêtes ont un caractère religieux et profane et sont l'objet de distractions. Ces femmes sortent peu de leurs hôtels et ne participent pas aux affaires de leurs maris. L'époque carolingienne est marquée par de nombreuses créations grâce aux donations des familles royales. Retrouvez La vie des femmes au Moyen Age et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Comme toute femme du Moyen Âge, la reine est en premier lieu responsable de la sphère domestique. Les beaux-pères et belles-mères (ou « marâtres ») sont donc nombreux[1]. Le nombre de femmes mortes en couches est donc très élevé. La vie des femmes au Moyen Age (Broché) achat en ligne au meilleur prix sur E.Leclerc. Certaines femmes, pour expier leurs fautes et se consacrer à dieu pratiquaient la réclusion qui consistait à vivre dans une étroite cellule de pierre « le reclusoir » dont la porte était scellée ne laissant qu'une petite ouverture pour recevoir leur nourriture. Les professes dominent les novices, les sœurs converses, les oblates et les servantes. Fragment d'une ancienne tapisserie du château d'Effiat, communiqué par M. A. Jubinal. Quant aux couleurs, les plus fréquemment portées par les femmes sont le bleu, le pourpre, le noir, le violet ou encore le gris. Les nourrices et les domestiques s'occupaient souvent de nettoyer, baigner, langer et nourrir les bébés. À notre époque ou nous pouvons trouver profusion de sites érotiques ou pornographiques il est difficile d’imaginer qu’au Moyen Age, la masturbation était plus mal vue que d’aller voir des prostituées. En désespoir de cause il leur restait la solution de l'abandon ou pire de l'infanticide. Ces pratiques sont si courantes, qu'un mariage sans dot ou douaire n'est pas considéré comme valable. Cependant, certaines d'entre elles exercent un pouvoir qui semble plus fort. Sans son mari, elle peut également être chargée de missions diplomatiques, comme lorsqu'à la demande de son époux Hugues Capet, Adélaïde part rencontrer l'impératrice Theophano (alors régente de son fils Otton III)[16]. Entreprise paysanne, artisanale ou marchande, Les femmes intellectuelles ou artistes au Moyen Âge, Les femmes dans la guerre et au temps des croisades, dans l'absence de la plénitude du sacrement de l'Ordre, émet une injonction envers l'enseignement des femmes aux hommes. La beauté féminine tantôt redoutée tantôt désirée, est un objet de fantasme pour les hommes. Aliénor d'Aquitaine règne sur les troubadours vers 1150. Qui n’a vu au cinéma le Notre-Dame de Paris d’après Victor Hugo ? Au cours des fêtes agraires des reines sont parfois élues. C’est l'âge ou elle peut être offerte à un monastère ou fiancée. A la fin du moyen-âge, Christine de Pizan sera la première femme à vivre de sa plume. La pilosité est considérée comme honteuse (sauf pour les courtisanes). Elles sont alors composées de soie d’orient, de coton d’Arabie, de velours et de dentelles[73]. Les pouvoirs des abbesses ont été très grands au Moyen Âge, en revanche leurs pouvoirs spirituels sont très limités à cause de l’interdiction aux femmes de recevoir les ordres religieux. Certaines de ces femmes œuvrent dans le monde laïque, tandis que d'autres exercent leur métier au sein de monastères. Par exemple, saint Thomas d'Aquin, un érudit chrétien a écrit, sur la femme : « Elle est mentalement incapable de tenir une position d'autorité »[61]. À partir de 4 ans, ils commencent à aider leurs mères dans le travail de la maison ou du jardin. Les joutes et tournois sont une occasion pour les seigneurs de se mesurer et constituent un spectacle pour les gentes dames. Ces situations engendraient souvent des conflits d'intérêts et d'interminables procès dans les familles. A sept ans, filles et garçons suivent des voies différentes. Dans sa thèse Des femmes dans la ville : Amiens (1380-1520), Julie Pilorget étudie la place des femmes en milieu urbain au Moyen Âge tardif. Et pourtant, d’après l’Église, la masturbation était l’un des pires actes, au même titre que l’homosexualité ou la sodomie. Elle doit aussi s'occuper des enfants et des serviteurs. Si au moment de son mariage, elle est faite reine, c'est lors du sacre qu'elle acquiert son pouvoir[13]. Certaines dames s'adonnent à la chasse au faucon ou à l'épervier. Elle se montrera douce, aimable, débonnaire et devant les colères de celui-ci restera calme et modérée . Durant la même période, la culture des céréales ou des produits agricoles s’intensifie dans le milieu rural, ce qui diminue l’activité artisanale. Le légiste Pierre Dubois va jusqu'à proposer qu'elles apprennent le latin, les sciences et un peu de médecine au moyen age. Pendant des siècles, la femme incarna le maléfice. C'est notamment le cas de la cour de Mantoue où des femmes comme Isabella d'Este ont pu jouir d'une certaine influence auprès de la cour[45]. A la campagne, elles participent aux travaux des champs, soins et garde des animaux, tenue de la maison, tissage et filage du lin, cuisson du pain, préparation des repas et entretien du feu. Même si en se mariant la reine perd du pouvoir auprès de sa famille d'origine, elle en gagne auprès du roi[9]. Veuves ou régentes, les reines interviennent alors bien plus souvent dans les diplômes royaux[17]. Nous contacter : redaction[arobase]histoire-pour-tous.fr. Déjà les stoïciens dans l'antiquité s'opposaient aux plaisirs de la chair. Cependant cette qualité du mariage est affaiblie par la pratique, assez courante, de l'adultère ; globalement, les hommes y ont droit, tandis que les femmes, non. Les pauvres s'échangent aussi des biens pour le mariage, même si ces cadeaux ne sont alors que symboliques. Souvent poussé par la pauvreté on abandonne l'enfant, surtout si c'est une fille. Au Moyen Âge, L'église n'admet la sexualité que si elle a pour but la procréation. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Elles étaient considérées comme la propriété de leur maître, par conséquent, les femmes mariées appartenaient à leurs époux et les femmes célibataires à leurs parents ou frères et sœurs. Les monastères féminins recrutent des filles de haut lignage car il faut une dot pour entrer au couvent. Ces manuscrits, complétés par les registres des procès d'inquisition nous permettent d'approcher le quotidien des femmes durant cette longue période du moyen-âge. Las, dans le contexte du Moyen Âge, une fille ne pouvait être que pure ou publique de sorte que la fille violée malgré son innocence et son ignorance des choses de la vie se trouvait reléguée parmi les filles communes, il lui était impossible de se réinsérer dans la société. Le pouvoir des reines au Moyen Âge reste peu étudié puisque généralement, la reine disparaît derrière l'image du roi et de son pouvoir. Elle file, tisse, soigne, nettoie, prend soin des animaux et accueille les amis de son mari. La responsabilité est partagée et le père de famille doit être juste, ce qui exclut toute tyrannie. Il y avait peu d'activités que ces femmes pouvaient choisir, et Même mariées, les femmes exercèrent de nombreux métiers au moyen-âge: en ville elles peuvent travailler dans le commerce, le secteur du textile et de l'alimentation (boulangerie, fabrication de la bière et industrie laitière) ou bien en tant que lingères, bonnetières, couturières, blanchisseuses, servantes. Richard, Jean, « Les pouvoirs de Blanche de Castille », In. L'empereur produit alors des diplômes où leurs deux signatures sont jointes et des pièces de monnaie avec le portrait de son épouse[20]. Elle sera protégée par des princes Français : le frère de Charles V, duc du Berry, Philippe le hardi, duc de Bourgogne, Charles VI, Louis d'Orléans, Louis de France.... Plusieurs de ses œuvres donneront lieu à des traductions. La punition est donc tributaire du statut social de la femme. D'autres Italiennes de l'époque dont les contributions en médecine sont notées sont entre autres : Abella, Jacqueline Félicie de Almania, Alessandra Giliani, Rebecca de Guarna, Margarita (en), Mercuriade (XIVe siècle), Constance Calenda, Calrice di Durisio (XVe siècle), Constanza (en), Maria Incarnata (en) et Thomasia de Mattio (en)[67],[70]. Au début de la période médiévale (Ve – VIIIe siècles), de grandes attentes de l'Église reposent sur les femmes chrétiennes, notamment pour des questions de conversion de leurs époux royaux[31]. Vers la fin du Moyen Âge, l'âge minimum des fiançailles est fixé à 7 ans et l'âge du mariage à 12 ans par le droit ecclésiastique. Dans le cas des régentes, ces femmes doivent prouver continuellement leurs qualités, à l'image de Catherine Sforza (vers 1463-1509), qui doit démontrer sans cesse ses capacités et sa force qui l'ont menées à l'exercice du pouvoir[24]. C’est tout d’abord la manière de mesurer la croissance démographique qui pose question. Par contre, à la fin du Moyen Âge, les femmes sont peu à peu évincées du travail artisanal, à cause de la concurrence qu’elles créent : une loi interdit même aux femmes d’exercer une activité artisanale[60]. Afin de lutter contre ces abandons l'église accepte, en l'an 600, que les mères les plus démunies déposent leurs enfants sur les parvis afin que le prêtre puisse les proposer à l'adoption par quelques fidèles. Dans les milieux populaires, il donne le bain aux bébés, leur fait et donne à manger, il joue avec eux, les surveille et les soigne. Il y eut cependant des cas de  mariages heureux mais il était malséant d'en faire état, on ne devait pas en parler. Ces cellules étaient construites près d'une église ou d'un cimetière (cimetière des innocents), ou près d'un pont ou venaient les consulter les passants qui leur demandaient de prier pour eux. Elles la condamnaient, et en même temps la considéraient comme un mal nécessaire. Ce sont les familles qui unissent leurs enfants, généralement douze ans pour les femmes et quatorze ans p… En revanche, tout le monde est d'accord pour dire que le latin n'est pas une affaire de femmes. En 1454 dames et seigneurs se pressent à la fête du faisan. Elle contrôle le travail domestique et s'occupe de tout le reste. À la fin du Moyen Âge, la main-d’œuvre féminine tient une place décisive dans l’économie européenne, mais avant cela, au début du XIIe siècle, de nombreuses modifications ont été opérées dans ce domaine. L’Institut de recherche et d’histoire des textes, fondé en 1937, est une unité propre du CNRS. La vie des femmes au moyen age. Au Moyen Âge, le pouvoir et l'intervention des femmes en dehors de la sphère privée sont faibles et se limitent principalement à deux catégories : les reines et les abbesses. L'église en profite également pour interdire toute relation sexuelle entre les époux pendant les fêtes du calendrier liturgique: Carême, Noël, Pâques, jours des saints, avant la communion, le dimanche jour du seigneur, les mercredis et vendredis jours de deuils. Au Moyen Âge, l'Eglise et les autorités laïques avaient une position ambigüe sur le problème de la prostitution. Une étude d'A. Le vêtement, les couleurs, les matières et la coiffure dénotent de l'appartenance à une fonction et un rang social et/ou une classe d'âge. La majorité est fixée par la loi canonique à douze ans pour les filles, quatorze pour les garçons. Sur cette pièce est disposé un lange croisé sur le devant. Bien que plusieurs universités aient été créées à la fin du XIIe siècle, les femmes n'y ont pas accès, ni pour étudier, ni pour enseigner[57]. Durant cette période, les couvents était un lieu central pour l'éducation des femmes et dans certaines communautés, il était possible aux femmes de s'adonner à la recherche scientifique. Comment devait se comporter une veuve qui parvenait à le rester ? Quant aux filles nobles, elles sont souvent confiées depuis le haut Moyen Âge à des moniales qui leur enseignent la lecture, l'écriture et les travaux d'aiguille. Comme dans les sociétés primitives, donner une femme en mariage est la plus commune et plus simple méthode de forger des liens entre clans et nations. Globalement, au Moyen Âge, la femme est indissociable de la sphère privée. La religieuse du Moyen Age nous est moins bien connue que le moine ; les historiens lui ont fait une maigre place et, dans le folklore médiéval, la nonnain des fabliaux prête à sourire, tandis que les anecdotes concernant l’attrait qu’exercent en tout temps les abbayes de femmes, sur les laïques comme sur les ecclésiastiques, ne manquent pas. Plusieurs trobairitz (poétesses et compositrices d'expression occitane dans le sud de la France aux XIIe et XIIIe siècles) ou trouveresses (poètesses et compositrices de langue d'oïl au Moyen Âge) ont également créé des œuvres et rencontré la renommée. Le meurtre ou l'abandon sont donc sûrement plus pratiqués, bien qu'ils soient aussi dangereux, l'Église ou les lois laïques les condamnant à mort.

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