> L’art de la guerre selon Sun Tzu sur un post-it. 3, p. 134 : « Diese entsteht erst durch den Akt des Verstandes, der die Notwendigkeit des Wagens zum Bewusstsein bringt und durch sie den Willen bestimmt. Activité 4- Le tournant de 1792 change le visage de la guerre. This site was designed with the .com. »), 23 Idem (trad. Clausewitz paraît d’ailleurs tout d’abord, non pas le concéder, mais bien l’affirmer fermement : « À première vue, il semble que c’est avec raison que la stratégie a emprunté son nom au stratagème (von der List) […] ce terme est resté celui qui correspond à son essence (Wesen) la plus profonde23. 13Ces premières vues ne sont toutefois absolument pas celles que partage l’auteur. Dans le premier chapitre du livre Un de De la Guerre, Carl von Clausewitz analyse la guerre pour en élaborer une théorie unique, qui parviendrait à expliquer la diversité de ses formes.Dans la pensée de Clausewitz, la nature même de la guerre est de revêtir des formes changeantes, en raison de sa soumission à la politique et parce qu’elle procède de l’étonnante trinité. 14À la rigueur, elles peuvent prendre quelque couleur positive dans la région tactique, qui éclaire l’effectivité des combats, mais elles n’ont guère de valeur stratégique. La lecture du livre de T. Derbent, « Giap et Clausewitz » [i], me donne l’occasion de présenter brièvement quelques-unes des idées du grand Carl sur ce qu’il appelle la « petite guerre ».L’auteur, dans son premier chapitre, résume en effet de manière synthétique et accessible la vision clausewitzienne de ce type de conflit. Ainsi l’efficace des moyens permettant d’atteindre la fin n’est jamais entièrement assurée, et l’on ne sait pas exactement quand une dépense estimée excessive de force oblige un ennemi à renoncer à son but politique. Je hais les spams et protège vos données personnelles. >> La dialectique du maître et de l’esclave de Hegel sur un post-it. 31 Le génie guerrier sait conférer au corps gigantesque de la force armée une âme dépliée en sentiments enthousiastes et qui porte vers la victoire (ibid., p. 91). Voilà la raison pour laquelle tout semble si facile aux hommes qui excellent à la guerre et pourquoi on attribue leur art au talent naturel17. Clausewitz précise que plus la fin politique de la guerre est grandiose, plus le conflit sera purement militaire et se rapprochera de sa forme théorique ; en revanche, plus la tension est faible, et plus la guerre sera de nature politique. Tout l’effort pour dissocier ce qu’elles montrent de ce qu’elles sont et pour engendrer l’artifice d’apparences trompeuses, emporte avec lui ce qu’il est chargé de masquer : il faut, d’une façon ou d’une autre, réaliser en effet ce que les apparences montrent, de sorte qu’elles ne peuvent se constituer en un voile pur à l’égard de l’usage intentionnel de la puissance. Nous allons vérifier qu’il y va de l’essence même de la guerre et de son statut si singulier de connaissable. Il faut tout de Das ist der Grund, warum es bei den im Kriege ausgezeichneten Männern so leicht vorkommt, und alles dem natürlichen Talent zu geschrieben wird. 10 Idem. Elles concernent la montée vers les extrêmes et l’illimitation : dans la manifestation de la violence, le désarmement de l’ennemi, la répression de la force de sa volonté. Create your website today. Activité 6- Al-Qaïda et DAECH, frères ennemis. La tactique fait connaître comment combattre et la stratégie comment exploiter les combats pour finir par désarmer l’adversaire. Les changements et les incertitudes de la guerre font que la vérité de l’instant est sans épaisseur ni durée ; hésiter, tarder et donner à la réflexion tout son temps, voilà donc des fautes qui dépriment le bon usage des forces. La guerre équivaut à un duel amplifié.Dans De la guerre, Clausewitz la définit comme un acte de violence engagé pour, comme dans un duel, rendre l’adversaire incapable de toute résistance et ainsi le soumettre.Si la violence militaire bénéficie des inventions scientifiques, elle se fixe aussi des restrictions, sans toutefois s’affaiblir. Le brouillard de guerre est un terme utilisé pour décrire l'absence ou le flou des informations pour des participants à des opérations militaires [1].Le terme se rapporte à l'incertitude des belligérants quant à leurs propres capacités, celles des adversaires, la position des forces et ses objectifs. Aber so sehr man gewissermassen das Bedürfnis fühlt, die Handelnden im Kriege an verschlagener Tätigkeit, Gewandheit und List sich einanderüberbieten zu sehen, so muss man doch gestehen dass diese Eigenschaften sich in der Geschichte wenig zeigen. Carl von Clausewitz Le Dico des citations Les nouvelles citations. En conséquence aucune représentation préalable de la conduite de la guerre ne saurait prétendre épuiser cognitivement son objet ni le soumettre définitivement aux règles et aux principes sous lesquels le chef militaire prétend l’emporter. Sabaj Da3 Drivers, Délai De Viduité Homme Islam, Culture Générale - Histoire Pdf, Photos épave Eurydice, Paris 8 Master Psychologie à Distance, Dm Rectangle D'or, →" />

la guerre selon clausewitz

Ses travaux portent principalement sur la théorie de l’art à l’âge classique et il a édité le. 7 C’est le titre du livre II (DG, p. 115). Le savoir doit se faire pouvoir, la connaissance se faire volonté, afin de modifier les rapports de forces dans les engagements et leurs séries. C’est dans cette fusion des termes opposés que le génie guerrier trouve le principe de son talent. Es ist also nach unserer Einleitung die Taktik die Lehre vom Gebrauch der Streitkräfte im Gefecht, die Strategie die Lzhre vom Gebrauch der Gefechte zum Zweck des Krieges. La guerre ne renoncera pas à son essence intime d’acte de violence. Mais avec cela, l’activité supérieure de l’esprit persiste à être requise du stratège, règles et principes doivent être connus et dominés en une théorie antérieure, mais non pas extérieure au réel de la guerre : la conduite de la guerre est un art, car elle réclame dans son auteur la fusion de l’intellect et du sentiment, de l’âme et de l’esprit, de sorte que la supériorité des plans et des manœuvres antérieurement conçus et sans cesse adaptés à la fluctuation des forces de terrain vienne s’identifier à la résolution et à la fermeté19 qui permettent seules de finir par l’emporter. Continuation de la guerre et de la politique selon Clausewitz. Cette mobilisation s’insère toutefois dans la téléologie plus large, par laquelle se conçoivent les rapports entre guerre et politique, tandis qu’elle s’analyse à son tour en tactique et stratégie. Comme dans la plupart des arts, les règles se changent incessamment parmi leur application de sorte que l’art militaire consiste plutôt dans leur transgression que dans l’acceptation continuée de leur empire. 8Que du savoir ne se déduise pas le pouvoir, rapproche le propos de Clausewitz de la conception kantienne de l’art, qui repose sur la distinction tranchée entre pouvoir et savoir : Et de même ce que l’on peut, dès qu’on sait seulement ce qui doit être fait, et que l’on connaît suffisamment l’effet recherché, ne s’appelle pas de l’art. C’est ce rapport résolu de la volonté adverse à l’égard de l’usage des forces dont elle dispose qu’il s’agit de défaire : il faut l’atteindre dans son pouvoir. Das Wissen muss sich also durch vollkommene Assimilation mit dem eigenen Geist und Leben in ein wahres Können verwandeln. >> La politique selon Max Weber sur un post-it. (VK, Livre I, chap. 2, p. 142. Si le hasard et la dimension subjective de la guerre sont comparables à ceux d’un jeu, elle est cependant un moyen sérieux au service d’une fin sérieuse : elle a toujours un motif politique. Comme chacun doit, pour ce faire, doser son effort en fonction de la résistance de l’autre, mais que celle-ci est difficile à estimer, les adversaires sont alors d’autant plus entraînés dans une surenchère. Je te donne une méthode. De la guerre, ouvrage inachevé publié en 1832, un an après la mort de son auteur, marque une, rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène de la guerre. Afin de contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté, il faut planifier, manœuvrer et combattre, ainsi développer un art de la guerre d’allure essentiellement stratégique. La résolution dit ce devoir de conformité de la volonté stratégique à sa propre perfection, qui rend possible l’atteinte des buts propres de la guerre, en mettant les moyens à la hauteur des enjeux. 1 Composé entre 1816 et 1830, l’ouvrage est édité de façon posthume entre 1832-1837 ; sa première traduction française date de 1886. On conçoit dès lors qu’accorder du temps à la facticité d’apparences trompeuses détache de la vérité du terrain ; l’artifice demande de produire du faux, lorsque le devoir de tous les instants est de demeurer dans le vrai. de l’allemand), Paris, Vrin, 1968, p. 135. Clausewitz enrobe ainsi la résolution30 de toute une série d’équivalents plus ou moins approchants, énergie, fermeté, persévérance, force de caractère, qui expriment conjointement le sérieux de la guerre et la nécessité où y sont toutes les activités d’apparaître dans leur puissance maximale, ce qui comprend toujours les forces morales au principe de l’usage des forces physiques. dieser Name doch noch auf ihr eigentlichtes Wesen deute. Clausewitz ajoutait encore qu'une … Texte allemand au programme de l’agrégation 2005-2006 Note d’I. Vérifiez si votre institution a déjà acquis ce livre : authentifiez-vous à OpenEdition Freemium for Books. Clausewitz affirme que les deux ennemis d’une guerre sont animés par une intention et des passions hostiles qui sont théoriquement susceptibles de les conduire aux extrêmes. 8 C’est l’objet du chapitre X (intitulé « Die List », autrement dit « la ruse », « l’artifice ») du livre III (DG, p. 212-213), dont la leçon s’anticipe déjà au chapitre IX, consacré à la surprise. Fond de schéma : Le système conceptuel de la guerre selon Clausewitz. La guerre selon Clausewitz La guerre équivaut à un duel amplifié. Par auteurs, Par personnes citées, Par mots clés, Par géographique, Par dossiers. Les huit livres Vom Kriege (De la Guerre) écrits entre 1820 et 1831 par Carl von Clausewitz ont inspiré et continuent à inspirer les stratèges et ont influencé les doctrines militaires du monde entier au XXe et XXIe siècles (Foch, Lénine, Mao, le corps des Marines américain, Al-Qaida. 9 Au sens large, cet art comprend aussi recrutement, entraînement ou mobilisation (DG, p. 118). On est dans un continuum de la politique vers la guerre. Clausewitz en fixe ainsi la signification : « D’après notre classification, la tactique est donc la doctrine (Lehre) relative à l’usage des forces armées dans l’engagement. Penser la guerre, Clausewitz La leçon de Bonaparte fut perdue parce que Napoléon lui-même,à Sainte-Hélène,forgea sa légende et parce que deux hommes en méconnurent l'esprit,l'unpar une scolastique et l'autrepar une philosophie, Jomini et Clausewitz 1. Il s’agit, en premier lieu, de détruire les forces armées de l’adversaire, c’est-à-dire de les rendre incapables de poursuivre le combat. 20 « Die List », c’est la ruse, l’artifice, le truc du prestidigitateur ; d’ailleurs Clausewitz précise au premier paragraphe de ce chapitre X que « la ruse est ainsi un tour de passe-passe avec des opérations » (DG, p. 212, trad. De la guerre, ouvrage inachevé publié en 1832, un an après la mort de son auteur, marque une rupture radicale dans la façon de concevoir le phénomène de la guerre. Même s’il compare ensuite la guerre au commerce et à la politique3, il nous faut rendre raison de cette préférence de l’art sur la science, d’autant que le chapitre premier du même livre II s’intitulait déjà : Division de l’art de la guerre (Einteilung der Kriegskunst4). 10, p. 285 : « Mit einem Wort : es fehlt den Steinen im strategischen Schachbrett die Beweglichkeit, welche das Element der List und Verschlagenheit ist. Pour autant, l’issue et le règlement ne sont pas toujours parfaits, car la conclusion de la paix ne parvient pas forcément à éteindre les dernières braises ardentes de l’hostilité. Il s’écartera donc du souci de l’artifice qui dissocie ce qui se fait de ce qui se sait et incline à se montrer tel qu’on n’est pas. La guerre n'est rien d'autre qu'un duel à une plus vaste échelle. Parmi ses manuscrits figure un précis de la guerre d’Espagne, rédigé en français, un récit de la guerre de Vendée. Le stratège ne sera l’homme ni d’une méthode d’action, ni de principes intangibles que la matière vive de la guerre devrait passivement accueillir. 19À la guerre, chaque coup doit donner tout ce qu’il peut, et la réussite dans l’atteinte des buts vers lesquels les moyens sont employés, est le seul critère du génie militaire. 1, p. 169 : « Es ist also nach unserer Einleitung die Taktik die Lehre vom Gebrauch der Streitkräfte im Gefecht, die Strategie die Lzhre vom Gebrauch der Gefechte zum Zweck des Krieges. »). Mit einem Wort : es fehlt den Steinen im strategischen Schachbrett die Beweglichkeit, welche das Element der List und Verschlagenheit ist. »). analyse comparative, les éléments qui nous permettent didentifier la nature de la guerre selon Hobbes et Clausewitz et de tenter dexpliquer à la lumière de leur théorie respective le processus de montée de la violence inhérent au phénomène guerrier. Ne perdez plus votre temps : cliquez ici. Toute activité militaire est constamment simple à programmer et à représenter a priori – il suffit de tourner le flanc gauche de l’adversaire, de passer la colline, etc. Nous avons mis « artifice » pour « verschlagener Tätigkeit ». Clausewitz rompt avec les traités de son temps, souvent limités au champ de bataille, aux questions d’angle d’attaque et de formation, pour étudier la guerre comme un fait total, ce que résume sa célèbre maxime « la guerre n’est que la simple … Document 1 : La guerre selon Clausewitz « La guerre n’est qu’un duel sur une grande éhelle [...]. 5L’instable subordination des moyens à la fin poursuivie se répète pour l’essentiel à l’échelle plus fine où se distinguent les deux aspects théoriques fondamentaux de la conduite de la guerre, la tactique et la stratégie. C'est ce que l'on observe, selon lui, des guerres jusqu'à la période révolutionnaire, à la fin du XVIIIe siècle. Guerre et Politique selon Clausewitz ERIC WEIL CARL VON CLAUSEWITZ presque rien publié de son vivant Sa carrière militaire fut loin être brillante son roi ne aimait pas peut-être parce que la noblesse de sa famille était passablement douteuse elle ne fut connrmée par un patent royal en 1827 quatre ans avant la mort de Clausewitz1 et après les guerres napoléoniennes se méfiait … Plusieurs raisons le font concevoir. Comprenons qu’il s’agit non d’une application mais d’une métamorphose du savoir, en tant qu’il s’insère dans l’efficience des rapports téléologiques. 7La conduite stratégique de la guerre doit se méfier de toute méthode et ne pas dégénérer en ce que Clausewitz nomme le méthodisme14 (Methodismus), qui signifie une action réglée par des procédés constants, ce qui ne convient à la rigueur qu’au département de la tactique. 12Cette connotation morale ne semble toutefois point être un fait intentionnel chez Clausewitz, dans la mesure où lui importent essentiellement la réalisation et l’atteinte des buts pour lesquels sont mobilisés les moyens en cause. La définition de Clausewitz de la guerre est « un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté » comme « la continuation de la politique par d’autres moyens. 1) Rappelez les principales caractéristiques de la « guerre réelle » selon Clausewitz. En outre, les forces militaires sont nombreuses, difficiles à déplacer et à replacer, lentes à obéir parfaitement, et leur inertie leur interdit les mouvements de virevolte légers et sans conséquence. Clausewitz, qui n’a pas moins médité sur la défaite finale de Napoléon que sur l’éclat de ses victoires impuissantes, devait donc tourner ses regards vers la Vendée, vers l’Espagne, vers la Russie. ), 25 Idem (trad. Seul ce qu’on ne possède pas l’habileté de faire, même si on le connaît de la manière la plus parfaite, relève de l’art16. Il lui faut en outre être rapide, lorsqu’un long examen laisserait nécessairement passer le moment opportun pour différer et manœuvrer, pour anticiper ou réagir. modifiée), « so ist die List ein Taschenspielerei mit Handlungen » (VK, p. 283). ; PICARD, Timothée (dir.). À la guerre, on ne masque pas sa volonté mais on doit plutôt la démontrer sans cesse. L’artifice guerrier, comme fabrication d’un voile léger de fausses apparences, destiné à tromper l’ennemi sans affecter le trompeur lui-même, est quelque chose d’impossible. La volonté s’y tient comme dissociée de sa perfection, ce qui ne s’accorde pas avec les guerres modernes, qui sont les affaires les plus violentes et les plus sérieuses. Plus précisément, la montée aux extrêmes ne se produit pas parce que la guerre n’est jamais un acte isolé ; qu’elle ne consiste pas en une frappe unique et sans durée ; et que son résultat n’est jamais la victoire absolue d’une partie sur l’autre. Cependant Clausewitz se sépare de Kant sur le point de l’intransitivité du savoir vers le pouvoir, qu’il n’accorde pas : le génie guerrier sait précisément transformer ce qui est de l’ordre d’un savoir en ce qui est de l’ordre d’un pouvoir, en intensité énergétique, en volonté constante et en forces morales tendues plus efficacement vers la fin. ». Nous procéderions donc du simple au composé, sachant que seul le point de vue du tout nous livrera le sens. Sa seconde idée maîtresse est celle de la « guerre absolue » : la dialectique propre à la lutte militaire implique l’« ascension aux extrêmes » … CROQUINOTE DE SYNTHÈSE: La guerre selon Clausewitz. Lavezzi, Élisabeth, et Timothée Picard, ed. (VK, livre II, chap. Cette ordination, qui est une relation simple de primauté constante du politique sur le militaire, n’est cependant rien de stable ni d’unitaire, car l’adversaire sur lequel viennent porter les calculs de moyens à fin, reste jusqu’au terme de la lutte un vouloir vivant et indépendant, imprévisible dans ses réactions et désireux de nous infliger la réciproque de ce que nous recherchons de lui imposer. 17 DG, Livre II, chap. Le coup d’œil28 permet de faire de l’instant décisif un kaïros très opportun où l’engagement des forces vient se glisser harmonieusement pour amplifier les effets de sa puissance. Comprenons que le savoir sur la guerre se distingue du savoir pour la guerre ; c’est ce dernier savoir, évolué en pouvoir, comme nous le verrons, qui constitue proprement un art, doté de ses règles générales, de ses principes d’application pratique, éventuellement ravivé par un génie qui saura en transgresser les rapports mécaniques d’obéissance. (Idem : « Aber so sehr man gewissermassen das Bedürfnis fühlt, die Handelnden im Kriege an verschlagener Tätigkeit, Gewandheit und List sich einanderüberbieten zu sehen, so muss man doch gestehen dass diese Eigenschaften sich in der Geschichte wenig zeigen. Dans le domaine militaire. Dès lors, l’objectif de chacun des belligérants est de désarmer et de terrasser l’autre. Du point de vue du savoir, le plan et son exécution ne diffèrent pas essentiellement, mais la guerre effective n’est justement pas un tel objet docile et transparent aux procédures théoriques. Notons d’emblée qu’avec die List, nous avons affaire à une sorte d’artifice qui équivaut à de la tromperie, ce qui appelle génériquement l’idée d’une espèce de mal moral : « La ruse suppose une intention dissimulée et s’oppose par conséquent à l’attitude droite, simple, c’est-à-dire directe22. La guerre se caractérise par sa fin et ses moyens. Elle implique de s’engager entièrement, de toute sa volonté, dans les choix décisifs que le coup d’œil a permis, et de pousser à fond tout ce qui est commencé. Das ist der Grund, warum es bei den im Kriege ausgezeichneten Männern so leicht vorkommt, und alles dem natürlichen Talent zu geschrieben wird. Mais toujours limitée, retenue, par les fins politiques, et sa conduite soumise à celles-ci. Passionné par les idées, je veux vous aider à mieux comprendre votre existence grâce au meilleur de la pensée. Les italiques sont de Clausewitz. ». La réalité de la guerre n’est pas conforme à la théorie. En premier lieu, la guerre ne saurait consister en de simples paroles, par lesquelles une tromperie serait suscitée ; elle implique plus généralement un usage nécessaire de la force et ne saurait consister dans le déploiement de simples signes destinés à donner le change des forces signifiées et à les rendre présentes pour un adversaire. Voyons ces deux points. » Un peu plus loin, il renchérit : aucune disposition naturelle ne paraît plus apte que la ruse à diriger et à animer l’activité stratégique. keine subjective Naturanlageso geeignet, die strategische Tätigkeit zu leiten und zu beleben, als die List. Ainsi, dans la conduite de la guerre, il faut impérieusement atteindre ses buts, qui concernent ce que peuvent les adversaires et qui rendent bonnes les décisions portées dans leur direction : le savoir s’ordonne donc au règne des fins et doit se subordonner aux rapports de pouvoir. À la guerre, les apparences doivent démontrer la puissance et incarner la résolution du vouloir à abaisser le pouvoir adverse. Dans cette tendance portée vers les extrêmes dans l’usage de la violence se tient le principe de compréhension du sérieux de la guerre, qui se retrouve donc sur les théâtres plus fins de l’analyse stratégique, voire tactique. De la guerre de Sept Ans aux guerres napoléoniennes Pour Clausewitz, la guerre est la « continuation de la politique par d'autres moyens ». Auf den ersten Blick scheint es nicht mit Unrecht zu sein, dass die Strategie ihren Namen von der List bekommen. Elle résulte d’une unité devenue de l’entendement qui sait et de la volonté qui peut : « Celle-ci ne jaillit que d’une démarche de l’entendement qui, rendant consciente la nécessité de l’audace, détermine la volonté29. Clausewitz a démontré avec force la compénétration du politique et du militaire dans l’acte de guerre. On observera ici, d’une part, que cette conformité à l’égard d’un idéal de soi métamorphose et prolonge transitivement la conformité de l’entendement aux fluctuations et aux vicissitudes du théâtre, et l’on pourra parler d’une vérité du vouloir, à laquelle s’opposera derechef la fausseté de l’artifice ; d’autre part, les conséquences pratiques de cette résolution du vouloir, qui sont reconduites à l’expression d’un maximum de puissance et de profondeur d’action, ressemblent dans le détail de leur ordre stratégique et tactique à ce que Clausewitz énonce au début de son ouvrage des tendances internes à la guerre considérée en général et dans son essence, lesquelles la porte vers un déploiement extrême des forces et vers l’illimitation de la manifestation de la violence32. Il faut donc réunir et tenter de fondre toutes ses déterminations, et ainsi se refuser à tout rapport déontologique de dissociation à l’égard de soi. La guerre s’apparente ainsi à un art plutôt qu’à une science, dans la mesure où les savoirs qui s’y doivent impliquer ne sauraient valoir s’ils ne prennent la forme de pouvoirs. 3Le savoir-faire, équivalent provisoire pour l’art, du stratège est ainsi d’essence téléologique : il consiste à solliciter les moyens idoines à l’obtention d’une fin qui demeure invariablement la victoire. 28 Clausewitz use de l’expression française. Un art sans artifice. Cet art ressemble davantage aux beaux-arts qu’aux arts mécaniques du fait que le pouvoir volontaire n’y est pas l’application d’un savoir théorique mais sa métamorphose : le connaître particulier dont la guerre est l’objet doit s’altérer en résolution du vouloir pour exercer sa détermination. Carl von Clausewitz (1780-1831) était un officier prussien durant les guerres napoléoniennes et il fut peut-être le plus grand théoricien de la guerre. 11 D’où cette définition inaugurale de la guerre comme « un acte de violence (Akt der Gewalt) destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté » (DG, p. 51). Nous traduisons. Corrigé TD1 : Clausewitz, un modèle pour penser et faire la guerre Ainsi pour Clausewitz la guerre réelle, du moins entre peuples non barbares n'était jamais une "guerre absolue". Diese entsteht erst durch den Akt des Verstandes, der die Notwendigkeit des Wagens zum Bewusstsein bringt und durch sie den Willen bestimmt. Naville traduit par « relatif à des actes » l’expression « mit Handlungen », qui désigne les opérations militaires. Le premier trait préside aux décisions rapides et correctes qui doivent être prises en tenant compte d’une masse d’informations impossible à synthétiser, des doutes quant aux mouvements précis de l’adversaire, des incertitudes sur l’effectivité et les tendances actuelles des combats ; il s’agit, et davantage par une inspection de l’esprit que par une observation sensible, d’aller à l’essentiel et, saisissant la vérité de l’instant, de décider ce que la situation et l’âme changeante de la lutte réclament afin d’anticiper et de répondre à l’activité de la partie adverse, par là de tendre efficacement et constamment vers ses buts stratégiques propres. « Mais ces deux choses faites, ajoute Clausewitz, la guerre – c’est-à-dire la tension et l’action ennemies des forces hostiles – n’est pas achevée si la volonté de l’ennemi n’est pas également jugulée, c’est-à-dire si son gouvernement et ses alliés ne sont pas contraints à signer la paix ou le peuple forcé à se soumettre » (De la guerre). Si la violence militaire bénéficie des inventions scientifiques, elle se fixe aussi des restrictions, sans toutefois s’affaiblir. La guerre selon Clausewitz : un art sans artifice, Die Kriegskunst (im eigentlichen Sinne) wird also die Kuns, List setzt eine versteckte Absicht voraus und s, keine subjective Naturanlageso geeignet, die strategische Tätigkeit zu leiten und, Mit einem Wort : es fehlt den Steinen im str. 1Au chapitre III du livre II de son De la guerre (Vom Kriege, 1832-18371), Carl Clausewitz (1780-1831) pose la question de savoir s’il faut concevoir et écrire « art de la guerre » ou bien « science de la guerre ». (Ibid., livre III, chap. >> L’art de la guerre selon Sun Tzu sur un post-it. 3, p. 134 : « Diese entsteht erst durch den Akt des Verstandes, der die Notwendigkeit des Wagens zum Bewusstsein bringt und durch sie den Willen bestimmt. Activité 4- Le tournant de 1792 change le visage de la guerre. This site was designed with the .com. »), 23 Idem (trad. Clausewitz paraît d’ailleurs tout d’abord, non pas le concéder, mais bien l’affirmer fermement : « À première vue, il semble que c’est avec raison que la stratégie a emprunté son nom au stratagème (von der List) […] ce terme est resté celui qui correspond à son essence (Wesen) la plus profonde23. 13Ces premières vues ne sont toutefois absolument pas celles que partage l’auteur. Dans le premier chapitre du livre Un de De la Guerre, Carl von Clausewitz analyse la guerre pour en élaborer une théorie unique, qui parviendrait à expliquer la diversité de ses formes.Dans la pensée de Clausewitz, la nature même de la guerre est de revêtir des formes changeantes, en raison de sa soumission à la politique et parce qu’elle procède de l’étonnante trinité. 14À la rigueur, elles peuvent prendre quelque couleur positive dans la région tactique, qui éclaire l’effectivité des combats, mais elles n’ont guère de valeur stratégique. La lecture du livre de T. Derbent, « Giap et Clausewitz » [i], me donne l’occasion de présenter brièvement quelques-unes des idées du grand Carl sur ce qu’il appelle la « petite guerre ».L’auteur, dans son premier chapitre, résume en effet de manière synthétique et accessible la vision clausewitzienne de ce type de conflit. Ainsi l’efficace des moyens permettant d’atteindre la fin n’est jamais entièrement assurée, et l’on ne sait pas exactement quand une dépense estimée excessive de force oblige un ennemi à renoncer à son but politique. Je hais les spams et protège vos données personnelles. >> La dialectique du maître et de l’esclave de Hegel sur un post-it. 31 Le génie guerrier sait conférer au corps gigantesque de la force armée une âme dépliée en sentiments enthousiastes et qui porte vers la victoire (ibid., p. 91). Voilà la raison pour laquelle tout semble si facile aux hommes qui excellent à la guerre et pourquoi on attribue leur art au talent naturel17. Clausewitz précise que plus la fin politique de la guerre est grandiose, plus le conflit sera purement militaire et se rapprochera de sa forme théorique ; en revanche, plus la tension est faible, et plus la guerre sera de nature politique. Tout l’effort pour dissocier ce qu’elles montrent de ce qu’elles sont et pour engendrer l’artifice d’apparences trompeuses, emporte avec lui ce qu’il est chargé de masquer : il faut, d’une façon ou d’une autre, réaliser en effet ce que les apparences montrent, de sorte qu’elles ne peuvent se constituer en un voile pur à l’égard de l’usage intentionnel de la puissance. Nous allons vérifier qu’il y va de l’essence même de la guerre et de son statut si singulier de connaissable. Il faut tout de Das ist der Grund, warum es bei den im Kriege ausgezeichneten Männern so leicht vorkommt, und alles dem natürlichen Talent zu geschrieben wird. 10 Idem. Elles concernent la montée vers les extrêmes et l’illimitation : dans la manifestation de la violence, le désarmement de l’ennemi, la répression de la force de sa volonté. Create your website today. Activité 6- Al-Qaïda et DAECH, frères ennemis. La tactique fait connaître comment combattre et la stratégie comment exploiter les combats pour finir par désarmer l’adversaire. Les changements et les incertitudes de la guerre font que la vérité de l’instant est sans épaisseur ni durée ; hésiter, tarder et donner à la réflexion tout son temps, voilà donc des fautes qui dépriment le bon usage des forces. La guerre équivaut à un duel amplifié.Dans De la guerre, Clausewitz la définit comme un acte de violence engagé pour, comme dans un duel, rendre l’adversaire incapable de toute résistance et ainsi le soumettre.Si la violence militaire bénéficie des inventions scientifiques, elle se fixe aussi des restrictions, sans toutefois s’affaiblir. Le brouillard de guerre est un terme utilisé pour décrire l'absence ou le flou des informations pour des participants à des opérations militaires [1].Le terme se rapporte à l'incertitude des belligérants quant à leurs propres capacités, celles des adversaires, la position des forces et ses objectifs. Aber so sehr man gewissermassen das Bedürfnis fühlt, die Handelnden im Kriege an verschlagener Tätigkeit, Gewandheit und List sich einanderüberbieten zu sehen, so muss man doch gestehen dass diese Eigenschaften sich in der Geschichte wenig zeigen. Carl von Clausewitz Le Dico des citations Les nouvelles citations. En conséquence aucune représentation préalable de la conduite de la guerre ne saurait prétendre épuiser cognitivement son objet ni le soumettre définitivement aux règles et aux principes sous lesquels le chef militaire prétend l’emporter.

Sabaj Da3 Drivers, Délai De Viduité Homme Islam, Culture Générale - Histoire Pdf, Photos épave Eurydice, Paris 8 Master Psychologie à Distance, Dm Rectangle D'or,