Elle est compensée par un double mécanisme. Elle renvoie à son tour à la faiblesse des valeurs locatives cadastrales utilisées comme base de calcul de la plupart des impôts locaux[491]. Organe consultatif, il est appelé à donner son avis sur les principales orientations de la métropole, sur les documents de prospective et de planification et sur la conception et l'évaluation des politiques locales de promotion du développement durable du territoire et, plus largement, peut être consulté ou donner son avis et formuler des propositions ou recommandations sur toute autre question relative à la métropole. Sauvegarder Pas intéressé(e) Signaler cette offre C'est aussi à cette époque, en 2010, qu'est créée une société publique locale dâaménagement (SPLA), la Fabrique des quartiers, chargée de mener la requalification et la revitalisation des quartiers dâhabitat ancien dégradé[431]. Dans un contexte de stabilisation globale des budgets de 2002 à 2010, aux alentours de 1,3 à 1,4 milliard d'euros par an, la taxe professionnelle payée par les entreprises et la dotation globale de fonctionnement versée par lâÃtat tiennent alors une place prépondérante dans les recettes de fonctionnement de la communauté urbaine, à hauteur de respectivement 350 à 430 M⬠et 270 à 300 Mâ¬, tandis que lâendettement tend à se réduire, passant de 1,9 milliard d'euros en 2001[479] à 1,5 milliard d'euros en 2010. Lorsquâelle voit le jour, le 1er janvier 1968, la communauté urbaine ne dispose ni de fonctionnaires, ni de siège administratif propres. Dédié à lâaccueil de laboratoires et centres de recherche, il couvre 140 hectares et héberge notamment le Centre dâinnovation et dâéchanges de Lille (CIEL), l'Inria, l'IRCICA digital institute, l'IRI et la Résonance Magnétique Nucléaire, Softthinks (logiciels), Tate & Lyle (agroalimentaire) ou encore MeadWestvaco (émulsifiants routiers)[175]. Si lâagglomération de Roubaix-Tourcoing sâest développée à lâécart de celle de Lille (chaque ville sâest dotée de sa chambre de commerce et dâindustrie, chacune a obtenu une succursale de la Banque de France et, dans les années 1950 encore, presque aucun établissement textile de Roubaix-Tourcoing nâest rattaché à un siège lillois et vice-versa[134]), sa relative jeunesse, le faible pouvoir d'achat de l'essentiel de sa population et sa proximité, dâune part de la Belgique, où réside une partie de sa main dâÅuvre, dâautre part de la ville de Lille, chef lieu du département, ne lui ont pas permis de développer un secteur tertiaire en rapport avec la dimension quâelle a acquise[135]. Câest notamment le cas de la restructuration du centre de Lille. La politique de la « Ville Intense », plus directement en rapport avec lâobjectif de métropolisation, met en revanche lâaccent sur la densité et la qualité du tissu urbain, dans toute la métropole et quelle que soit lâéchelle des formes urbaines (villes, bourgs et villages)[393]. Avec une superficie de 671,9 km2, la MEL est la cinquième métropole la plus étendue de France, après Aix-Marseille-Provence, Nice Côte d'Azur, Grand Paris et Rennes, juste devant Rouen Normandie, Bordeaux, Grenoble-Alpes et Lyon[44]. ... En cours d’arts visuels, les élèves de S2 ont créé un film pour lutter contre le harcèlement. ), Rouen et Charleville-Mézières et par les trains InterCity belges qui desservent les gares de Courtrai, Anvers, Tournai et Namur[225]. Dès la fin des années 1960, le schéma directeur lillois souhaite doter l'agglomération dâune « armature verte », comprenant notamment lâaménagement de deux grands parcs périurbains, le parc de la Deûle et le parc de la Marque, intégrés au schéma régional dâaménagement de lâOream-Nord. Nadia Arab, Joel Idt et Marie-Pierre Lefeuvre. Depuis janvier 2017, la MEL pilote et coordonne le projet So MEL So Connected, par lequel elle sâengage dans une réflexion et une expérimentation concernant le déploiement des réseaux électriques intelligents, les smart grids[MEL 27]. à cet égard, le groupe de travail « éclairage public » mis en place par la MEL en 2014 constate quâil n'existe pas de consensus pour que la compétence « éclairage public » soit transférée à la MEL, mais propose un schéma de mutualisation aux communes volontaires[402]. Si la création du musée d'art moderne à Villeneuve-d'Ascq, au début des années 1980, relève d'une décision de l'Ãtat, c'est sous l'impulsion et avec le soutien de Pierre Mauroy, maire de Lille, que l'orchestre national de Lille se structure au cours des années 1980, que le théâtre du Nord s'installe sur la Grand-Place de Lille en 1989, que le palais des beaux-arts de Lille est entièrement rénové dans le courant des années 1990, que le Zénith de Lille ouvre ses portes en 1994 et que l'Opéra de Lille est restructuré au début des années 2000. Il vise en particulier une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 30 % par rapport à 1990, des consommations dâénergie de 10 % par rapport aux projections en 2020 et la multiplication par 4,7 de la production dâénergies renouvelables (soit une part de 17 % dâénergies renouvelables et de récupération)[464]. En matière dâinvestissement, les dépenses dâéquipement, de lâordre de 250 M⬠depuis 2014, se sont nettement réduites par rapport aux investissements moyens de la période 2006-2013. Lâarrivée de la gauche au pouvoir, au début des années 1980, marque la fin de lâEPALE, dissoute le 1er janvier 1984 par le Premier ministre Pierre Mauroy, et la récupération par Villeneuve-d'Ascq et la CUDL de l'ensemble de leurs prérogatives. Mais la plupart des projets importants portés récemment n'ont pas abouti (malgré quatre tentatives, l'université de Lille n'est pas parvenue à obtenir le label IDEX[254] (elle obtient cependant un I-SITE), la candidature de Lille pour accueillir l'Agence européenne du médicament a été rejetée[255], son projet d'Institut hospitalo-universitaire n'a pas été retenu par l'Ãtat[256], pas plus que son projet d'Institut d'intelligence artificielle[257]). Elles ne songent pas un instant à sâunir à leur voisine et rivale[b 2]. Il en résulterait un besoin de construction de 130 000 logements neufs (dont 116 100 pour la seule MEL) représentant 3 990 hectares, de création dâespaces à vocation économique représentant 2 630 hectares et de réalisation dâinfrastructures de transport représentant 140 hectares. C'est tout particulièrement le cas du versant correspondant au Nord-Pas-de-Calais, caractérisé par de grandes aires urbaines contigües. Au-delà des dépenses récurrentes de maintenance du réseau (7 M⬠en 2017), le développement de lâoffre de réseau de surface, qui a fait lâobjet dâinvestissements significatifs de 2011 à 2013, est depuis lors limité à une dizaine de millions dâeuros par an (8,5 M⬠en 2017)[506]. Depuis le début des années 2000, la communauté urbaine poursuit un objectif de développement des déplacements à vélo. Depuis janvier 2015, la MEL est lâautorité organisatrice de la distribution dâénergie dans la métropole. Mis en sommeil, le projet est relancé en 1996 lorsque le site est choisi par la Région pour porter la candidature du Nord-Pas-de-Calais à lâaccueil du synchrotron SOLEIL[155]. En périphérie du noyau central, les communes satellites constituant le reste de lâagglomération lilloise sâorganisent de façon diffuse et variée, la quasi-totalité des villages ruraux ayant évolué vers la périurbanisation à la suite de lâexplosion de lâhabitat pavillonnaire à partir du début des années 1960[47]. Surtout, la mission dâinformation et dâévaluation qui a rédigé le rapport constate que seule la commune de Lille a mis en Åuvre un plan de circulation en rapport avec les objectifs du PDU, dâautres favorisant plutôt le retour des voitures en centre-ville pour des raisons commerciales, et souligne « un besoin dâarticulation entre les politiques de déplacement et les autres politiques publiques » et « une exigence de cohérence et de coordination entre les acteurs autour dâune gouvernance supra métropolitaine »[417]. Porté par les milieux politiques, économiques et scientifiques proches du pouvoir local tout au long des années 1990 et 2000, lâobjectif de faire de la métropole lilloise une métropole européenne est désormais partagé par lâensemble des acteurs, élus, milieu patronal, services de lâÃtat et de la région[b 11]. Or, en 1994, le XIe plan ne reconduit pas les crédits PACT Urbain. Mais la métropole possède aussi des équipements spécialisés, parmi lesquels 400 courts de tennis, couverts ou non, une cinquantaine de bassins de natation, environ 90 équipements équestres, plus dâune trentaine dâéquipements de skate et de roller, sept terrains de golf, deux sites dâactivités aériennes et une patinoire[270]. Il complète les mesures déjà engagées dès … Les recettes de gestion de la MEL comprennent aussi des produits divers, dont le principal, à hauteur dâenviron 85 Mâ¬, est constitué de la part de la MEL au titre de la vente dâeau et de la redevance assainissement[481]. Inversement, environ la moitié des actifs vivant dans les intercommunalités de Béthune et de Lens travaillent dans une autre intercommunalité, essentiellement dans la MEL[277]. Nicolas Bué, Fabien Desage et Laurent Matejko. Les données proposées sont établies à périmètre géographique identique, dans la géographie en vigueur au, La version du 29 mai 2019 de cet article a été reconnue comme «, Zone d'influence et coopérations transfrontalières, Développement et aménagement économique, social et culturel, Télécommunications et aménagements numériques, Gestion des services d'intérêt collectif, Abattoirs, abattoirs marchés et marchés d'intérêt national, Service public de défense extérieure contre l'incendie, Protection et mise en valeur de l'environnement et politique du cadre de vie, Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations, « l'intégration d'un pôle d'activités tertiaires, centre d'affaires et centre administratif, et d'un nÅud essentiel des réseaux urbains, suburbains ou européens de toutes natures, « ne relevait pas uniquement du souci de leur aménagement puisque le préfet a veillé à ce que les communes de droite soient majoritaires afin que la présidence revienne au maire de lâune dâentre elles et que le siège de la Communauté urbaine de Lille (CUDL) soit établi dans une de ces communes et non pas dans la capitale régionale, « sans quâil soit envisagé dâassocier dans le conseil dâadministration les représentants de la Communauté urbaine ni même les élus des trois communes dont pourtant les territoires sont intégrés dans le périmètre de la ville nouvelle », « périmètre négocié, qui tente de prendre en compte la réalisation des objectifs du, « générale et relativement limitée », « Lille, cité des grands écarts et des grands contrastes », « nulle part, le contraire nâest plus saisissant que chez nous entre la pauvreté et le luxe, entre lâopulence et le dénuement, « 94 % de la population de lâagglomération vivant dans les quartiers anciens très dégradés, très immigrés et très précarisés est roubaisienne », « ce nâest pas lâentrée des ménages les plus pauvres et les plus précaires qui explique les divisions socio-spatiales de lâagglomération et lâémergence de Roubaix comme une polarité très précarisée », « représentent le tiers du textile français et, de loin, la plus forte concentration française, « auparavant industrie de main dâÅuvre, devient progressivement industrie de capitaux, « se priver dâune industrie de base vitale aussi indispensable que le textile », « à même de vêtir elle-même les Français », « de transformer ce qui n'est qu'un centre de gravité géophysique en centre d'échange d'importance internationale, « aux ouvriers, aux employés et aux petits rentiers un cottage sain avec jardin », « Euralille nâest pas fait pour les Lillois mais pour les Anglais, les Japonais, les managers du monde entier, « sâadonnent ou sâadonnèrent [â¦] à une activité textile », « le triangle Lille-Roubaix-Tourcoing », « dans un système urbain national tellement dominé par Paris et si près de la capitale », « un levier pour contourner cette difficulté, est le renforcement de la synergie entre la métropole lilloise et la puissante région urbaine qui se trouve de lâautre côté de la frontière », « lâabandon, récent mais de plus en plus manifeste, de lâambition de construire une métropole en réseau à partir de lâaire urbaine centrale », « la voie la plus crédible pour constituer dans le Nord-Pas-de-Calais une véritable métropole de rang européen, « autorisant un rapprochement politique jusque-là inimaginable entre la métropole lilloise et les agglomérations de lâancien bassin minier », « vise à mieux encadrer les concurrences entre territoires au sein de l'aire métropolitaine et définit des règles partagées pour la valorisation du territoire dans son ensemble », « analyse des dynamiques engagées sur l'aire métropolitaine de Lille », « Cadre de cohérence pour l'aménagement de l'aire métropolitaine de Lille (AML) », « parvenir à organiser plus fortement les collectivités territoriales à lâintérieur du bassin minier (1,2 million dâhabitants) est probablement un préalable à lâinstauration dâun dialogue équilibré et confiant avec la Métropole européenne de Lille, « souci dâassocier aux responsabilités, dans une proportion équitable, les différents courants de pensée et les intérêts en présence », « les attributions de la communauté urbaine peuvent être étendues, par délibération du conseil de communauté, avec l'accord des conseils municipaux des communes intéressées de la communauté, à la gestion des services communaux et à l'étude et l'exécution de tous travaux autres que ceux prévus aux, « a engagé au cours du second semestre 2000, un processus d'extension de ses compétences permettant de régulariser ses interventions », « dépasser l'approche au cas par cas pour optimiser les moyens financiers, clarifier les responsabilités, homogénéiser les interventions, communiquer et informer sur l'ensemble du territoire », « la définition quâelle donne à cette compétence se limite à une liste dâéquipements considérés dâintérêt métropolitain, qui nâétablit pas de critère objectif, comme pourrait lâêtre par exemple le rayonnement desdits équipements, « plan d'urbanisme intercommunal et [les] plans d'urbanisme communaux », « dans un souci dâêtre consensuel, le SCOT laisse finalement les plans locaux dâurbanisme se charger de la traduction des obligations minimales des SCOT », « reste dans les recommandations et nâimpose rien, comme il devrait pourtant le faire », « promouvoir une mobilité durable, économe de déplacements automobiles, qui sâappuie sur le concept de « Ville intense » et qui contribue au dynamisme et au rayonnement de la Métropole européenne de Lille. Les offices de tourisme de la métropole; Le City Pass; Taxe de séjour; Sport. Enfin, dans un tout autre registre, on peut mentionner la construction du stade Pierre-Mauroy, à Villeneuve-dâAscq, débutée en 2009 pour une inauguration en 2012. Les séances plénières sont publiques et se tiennent jusquâà six fois par an. Pour mieux affirmer ce changement d'échelle, la Communauté urbaine de Lille (CUDL) change de nom le 13 décembre 1996 pour Lille Métropole Communauté urbaine (LMCU)[b 9]. En revanche, la candidature au titre de Capitale européenne de la culture, également relayée par un « Club des élus à la culture » des communes de la communauté urbaine, est retenue en 1998 pour lâannée 2004[b 10]. à cette date, non seulement la part modale de lâautomobile nâa pas diminué mais elle a augmenté, quand celle de la marche régresse et celle du vélo stagne, la part des transports en commun ne progressant que faiblement, bien en deçà des prévisions. Ce rapprochement trouve à se concrétiser en 2004, lorsque la Datar lance un appel à coopération métropolitaine visant à favoriser et à soutenir lâémergence de métropoles capables de sâinsérer dans la compétition européenne[294]. Le drame silencieux de la condition étudiante a mobilisé les ressources. Une approche par les flux d'échanges (mobilité des populations, partenariats scientifiques, liens entre sièges et établissements dâentreprises, grande vitesse train-avion) montre que la MEL s'inscrit dans un système urbain qui couvre la majeure partie de lâancienne région Nord-Pas-de-Calais, au sein duquel les liens de proximité entre Lille et Douai-Lens, Béthune et Valenciennes sont particulièrement intenses et structurants. Newly re-elected mayor of Lille, socialist Martine Aubry, will try to impose a new €800 million stadium in the eastern part of the community, which is opposed by three major mayors of her own party, who consider the project as misplaced and too expensive. En revanche, les subventions dâéquipement versées, qui ont fortement progressé jusquâen 2013, se stabilisent depuis lors autour de 50 Mâ¬. Regroupant 23 acteurs publics français et belges, lâaire métropolitaine de Lille (AML) (en néerlandais : Grootstedelijk gebied Rijsel) couvre un territoire de plus de 7 000 km2 comptant environ 3,8 millions d'habitants, qui comprend les agglomérations suivantes[296] : L'objectif poursuivi dans le cadre du partenariat est de hisser l'ensemble des territoires concernés au rang de grande métropole européenne. S'y ajoutent, à partir du début des années 1980, les fermetures d'unités sidérurgiques qui affectent durement la région voisine entre Valenciennes et Denain[130]. Dans un contexte où la droite sort considérablement affaiblie des élections municipales de 2008[309], Martine Aubry, maire de Lille, est élue présidente de la communauté urbaine le 18 avril 2008, avec une majorité de 134 voix, devançant Marc-Philippe Daubresse qui obtient 32 voix[310]. Le périmètre du Schéma de cohérence territoriale Lille Métropole est toutefois un peu plus étendu. En 2014, Damien Castelain renoue avec un exécutif large et un bureau composé de 20 vice-présidents, 14 conseillers métropolitains auxquels des fonctions particulières sont déléguées et 9 présidents de commissions thématiques[MEL 6]. Dezember 1966 gegründet und umfasst 90 Gemeinden. Sây ajoute, à partir de la fin des années 1970, lâinstauration du versement transport en lien avec la réalisation du métro. En 2013, 107 000 étudiants sont inscrits dans des formations dâenseignement supérieur dispensées dans la métropole, soit près de 10 % de la population de la MEL, ce qui en fait l'un des principaux pôles universitaires français après Paris et Lyon[244]. Mais, à lâinverse, lâanalyse des mouvements résidentiels à Roubaix montre que « ce nâest pas lâentrée des ménages les plus pauvres et les plus précaires qui explique les divisions socio-spatiales de lâagglomération et lâémergence de Roubaix comme une polarité très précarisée », mais le blocage au sein dâun même statut socio-résidentiel de la majorité des mobilités et le départ des populations en cours dâascension résidentielle, parmi lesquelles les catégories populaires sont majoritaires[121]. Ainsi, au début des années 1960, les familles Coisne et Lambert créent une société de diversification, la Sonepar, qui se spécialise finalement dans la distribution de matériel électrique aux professionnels[186]. Sur le plan des reconversions dâespaces en friche, on peut citer lâopération des Rives de la Haute-Deûle lancée au début des années 2000 qui, sur une superficie de plus de 100 hectares en bordure du canal de la Deûle entre le quartier des Bois Blancs et Lomme, comprend le développement dâEuraTechnologies, pôle dâexcellence économique dédié au numérique organisé autour de lâancienne filature Le Blan-Lafont réhabilitée, et un vaste programme de renouvellement urbain, incluant notamment un port de plaisance[169]. Si la gestion du musée dâart moderne, d'art contemporain et d'art brut (LaM) est assurée par la communauté urbaine depuis sa création, il s'agit d'une opération exceptionnelle et ce n'est qu'en 2000, à la faveur de la préparation des événements de Lille 2004, capitale européenne de la culture, que le conseil de communauté décide de doter lâinstitution communautaire dâune compétence en matière culturelle à compter du 1er janvier 2002. Viennent ensuite les charges liées à lâexploitation des stations dâépuration (26 M⬠en 2017), à lâentretien de la voirie (16 M⬠en 2017) et à la gestion du patrimoine (14 M⬠en 2017). Sans atteindre le degré de concentration que connait Roubaix, les ménages les plus en difficulté se trouvent également dans les trois autres grandes villes du territoire, dans les quartiers sud de Lille, à Tourcoing (dans les quartiers de la Bourgogne, Ãpidème, Croix rouge, Pont rompu) et dans le sud-ouest de Villeneuve-dâAscq, ainsi qu'à Wattrelos (dans le quartier Beaulieu) et à Hem[119]. Livré en décembre 2019, le Biotope est investi par les équipes de la MEL courant 2020[339]. En 2017, la MEL a conclu un Pacte métropolitain dâinnovation avec lâÃtat qui prévoit notamment une aide de lâÃtat en vue de la réalisation de ce schéma de coopération transfrontalière[474]. Toutefois, au fil de ses mandats, il en vient à adopter une posture dâautorité centralisée étayée par son omniprésence et la montée en compétences de son administration. En relation avec ces compétences distinctives, les établissements de formation et de recherche de la métropole sont impliqués dans six pôles de compétitivité, les pôles Nutrition Santé Longévité (agroalimentaire et biotechnologies), I-Trans (transports terrestres), Picom (distribution et commerce électronique), Up Tex (textile), Matikem (chimie verte et éco-matériaux) et Team² (écotechnologies, recyclage et dépollution)[251]. à cet égard, la MEL déploie un dispositif qui doit comprendre 270 bornes sur lâensemble du territoire dâici à fin 2020 (220 bornes dans lâespace public et 50 bornes dans les parkings, parcs-relais)[472]. La gestion de lâopération par Eiffage a également fait l'objet d'un rapport critique de la chambre régionale des comptes[375]. Parmi les équipements nouveaux à vocation économique, sociale et culturelle, on peut en particulier citer le parc Eurasanté, situé entre Lille et Loos, qui héberge lui aussi un pôle d'excellence, dédié aux biotechnologies, à la santé et à la nutrition. En 2018, l'ensemble des transferts imposés par la loi MAPTAM a été réalisé. Cinq Zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) ont en outre été créées entre 1999 et 2008 (à Comines, Tourcoing, Lambersart, Roubaix, Fournes-en-Weppes/Beaucamps-Ligny)[55] et, depuis 2004, un inventaire du patrimoine architectural et paysager (IPAP)[56] et un inventaire des bâtiments agricoles (IBA)[57] ont permis d'identifier respectivement 1 600 et 355 éléments qui font l'objet d'une protection réglementaire. Si cette dynamique culturelle particulière peut sâexpliquer par la structure de la population (âge, catégories socio-économiques) et par une tradition de sociabilité et de fêtes (braderies, fêtes populaires, mouvements ouvriers), elle sâexplique également par une offre importante, largement soutenue par la puissance publique[265]. Les dépenses dâinvestissement concernent dâabord lâaménagement des parcs dâactivité, à hauteur dâenviron 30 M⬠par an de 2011 à 2013, puis de 25 M⬠par an depuis 2014 (26 M⬠en 2017)[506]. Leur développement permet de compenser, et au-delà , les pertes dâemplois industriels. Mais elle est principalement constituée d'associations (environ 85 % des organismes comme des emplois), actives en premier lieu dans lâaction sociale, l'hébergement médico-social et social et lâenseignement[197]. Partant de ce constat, lâenjeu principal du plan de déplacements urbains 2010-2020, adopté en 2011, est de « promouvoir une mobilité durable, économe de déplacements automobiles, qui sâappuie sur le concept de « Ville intense » et qui contribue au dynamisme et au rayonnement de la Métropole européenne de Lille. Il intervient en outre dans un environnement marqué par l'arrêt progressif de l'extraction charbonnière dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais tout proche, acté officiellement par le plan Bettencourt en 1968[129]. Cette situation globale recouvre des disparités territoriales importantes, la population de la zone dâemploi de Lille étant la plus diplômée de la région[88], quand celle de la zone dâemploi de Roubaix-Tourcoing est la moins diplômée[89]. Parallèlement, en 1993, un groupe informel nommé « Comité Grand Lille », réunissant les élites politiques et économiques de la métropole, se constitue à l'initiative de Bruno Bonduelle, patron du groupe Bonduelle, pour promouvoir le développement par lâinternational du territoire métropolitain[14]. La France adopte en particulier des mesures protectionnistes qui protègent son industrie textile de la concurrence et suscitent un afflux de travailleurs belges, majoritairement flamands, migrants ou travailleurs frontaliers, qui reste important jusque dans les années 1960[280]. Il a vocation à se substituer aux offices qui fonctionnaient en régie et à couvrir les territoires non couverts par les offices existants.
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