pp.77-96. Pour éviter les tempêtes du nord-est, fréquentes et brutales dans la région du mont Athos, et ne pas rééditer le désastre de 492, Xerxès ordonne le percement d'un canal afin de couper l'isthme de l'Acté[104]. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. Thémistocle a un autre plan qu'il impose à Eurybiade grâce au soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe. Appelé à l'aide par les Grecs, Gélon, tyran de Syracuse exige le commandement des armées alliées grecques, ce qu'on lui refuse. Ils sont accompagnés d'un nombre inconnu d'esclaves libérés peu avant et servant d'infanterie légère munie de frondes et de javelots[61]. Cette défection n'empêche pas la révolte de gagner de l'ampleur. Chaque cité conserve ses institutions, à la condition de payer un tribut et éventuellement d'entretenir des garnisons perses. Quant à Eurybiade, il s'installe au nord de l'Eubée en un lieu nommé l'Artémision afin d'empêcher les navires perses de contourner cette position. Cette révolte serait responsable de la défaite de Xerxès tout comme la révolte égyptienne empêcha son père Darius de poursuivre ses conquêtes lors de la première guerre médique. De 487 à 486, Athènes tente en vain de s'emparer de sa vieille rivale Égine, tandis que Sparte continue sa politique hégémonique dans le Péloponnèse, devenant ainsi la cité la plus puissante de la Grèce. Au printemps, Mardonios envahit alors de nouveau l'Attique, qui est une fois de plus évacuée par ses habitants, réoccupe Athènes et s'installe en Béotie. En effet, nous avons préparé les solutions de CodyCross Guerre qui opposa les Grecs aux Perses. Même Athènes sollicite vers 508 leur alliance. Dans le monde grec, les armes ont une signification sociale et politique, les aristocrates combattent à cheval, les petits propriétaires forment la majorité de la phalange, les pauvres servent comme rameurs sur les trières, ainsi. La flotte se rassemble dans la rade de Phocée et dans celle de Cymé en Ionie tandis que les troupes terrestres hivernent à Sardes et à Cristalla en Cappadoce. Les causes profondes de la révolte sont d'ordre économique, social, politique et culturel. J.-C., le roi perse Cyrus II, de la dynastie des Achéménides, transforme son petit royaume vassal des Mèdes en un immense empire, s'étendant de l'Inde à la Méditerranée, par une suite de guerres de conquête[15]. Le tribut annuel exigé s'élève pour l'ensemble de l'Ionie à 400 talents ou 2 400 000 drachmes[29]. Il existe une volonté d'émancipation des cités ioniennes qui les pousse d'une part à rejeter les tyrans imposés par les Perses, ainsi que de nombreux colons[31], et d'autre part à se libérer du joug achéménide. Malgré la haine des Athéniens pour la Perse, Mardonios peut légitimement espérer un retournement d'alliance : ils sont fatigués de la guerre, désespérés par la perte de leurs maisons et leurs biens, exaspérés par leurs alliés qui laissent l'Attique à la merci des ennemis et se contentent de protéger le Péloponnèse, et inquiets du monopole spartiate sur le commandement militaire. La victoire perse est laborieuse mais incontestable. Théoriquement, la domination perse n'est pas écrasante. DESCRIPTION. La défaite des Thermopyles, la soumission de la Béotie et la prise d'Athènes sèment le découragement dans les esprits. La principale conséquence est que Xerxès, bien qu'il garde la supériorité numérique, n'est plus en mesure de diviser ses forces navales de manière à convoyer l'armée tout en livrant combat à la flotte grecque. Les Perses s'allient ainsi avec certains peuples ou certaines cités en Grèce continentale même, sans compter les Ioniens redevenus vassaux de l'empire depuis l'écrasement de leur révolte 15 ans plus tôt. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. La victoire perse semble proche, Xerxès n'a mis que trois mois à atteindre Athènes depuis qu'il a passé les Dardanelles[123]. Ils sont massacrés. Il passe un accord secret avec les Argiens pour qu'ils bloquent les renforts des alliés grecs vers l'Isthme. Son fils Artaxerxés 1 er fait une trêve avec les Grecs en signant le traité de Callias en -449. Il y a eu deux invasions continentales de la Grèce, en 490 (sous le roi Darius) et en 480-479 av. Les Perses alliés aux Phéniciens matent les cités ioniennes malgré l’intervention de navires grecques. En 477, Athènes fonde la ligue de Délos regroupant les cités grecques opposées aux Perses. L’Inde. Qui sont les Perses et les Grecs ? Beaucoup changent de camp tout au long de la guerre[75]. Durant l'hiver 481-480 les Grecs tergiversent sur le plan de campagne et ne peuvent s'opposer à l'avancée perse au printemps 480. Il n'y a désormais plus d'armée perse en Europe. Autres fragments (Les Belles Lettres, 2004) et Les Histoires perses de Dinon et d’Héraclide (De Boccard, 2009). Cette révolte a attiré l'attention de Darius vers l'Occident et peut-être suscité en lui des idées expansionnistes, ou du moins le désir d'établir en Grèce même des régimes qui lui soient favorables[47]. De plus, les cités grecques sont divisées : des centaines restent prudemment neutres ou, comme Thèbes, s'allient à l'ennemi (les « médisants »). L'armée perse est conseillée par Hippias, l'ancien tyran d'Athènes qui espère reprendre le pouvoir[59]. En 499, il s'embarque donc pour Sparte, qui possède l'armée la plus puissante, afin de solliciter son aide. guerre qui opposa les grecs aux perses. Il représente un allié potentiel de poids pour les Grecs, c'est pourquoi Xerxès encourage Carthage, grande rivale de Gélon en Sicile, à s'attaquer à lui[91]. ... Les Grecs de la Mer Noire et l'or des Scythes - Christel Muller - … Mais Xerxès dans une grande surprise renonce à poursuivre la conquête et se retire en Perse. Sur les champs de bataille, leur tactique consiste souvent à placer les archers à pied devant l'infanterie légère et lourde, la cavalerie encadrant l'ensemble et le général en chef se trouvant à l'avant[89]. L’armée athénienne n’attend pas derrière les remparts, 10 000 hoplites et quelques milliers d’esclaves libérés pour grossir l’infanterie, affrontent les perses à Marathon. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour[125]. Eurybiade, devant l'importance des forces ennemies, quitte l'Artémision et longe le canal d'Eubée pour occuper l'étranglement de Chalcis, laissant Léonidas à la merci d'un débarquement sur ses arrières. Ces taxes sont en outre injustement réparties au sein de chaque cité : les familles liées aux tyrans (officiellement amis du Grand Roi) au pouvoir sont exemptées, et la pression fiscale sur les pauvres favorise les tenants de la démocratie et d'une révolution politique et sociale[30]. Les spartiates repoussent vaillamment les Perses mais voyant que leurs ennemis contournent les Thermopyles, Léonidas décide de rester avec 300 valeureux guerriers, le temps que l’armée grecque se réorganise. Il est tolérant envers le christianisme et entretient de bonnes relations avec les Romains. Quant aux Cariens, ils sont vaincus sur la rivière Marsyas à l'automne 497, puis à Labranda lors de l'été 496, malgré l'aide des Milésiens. En réalité, les guerres entre Perses et Grecs, mais aussi les alliances et les échanges, se poursuivirent jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand en 330 av. À la fin de l'été 498, le corps expéditionnaire – ou du moins ce qu'il en reste – plie bagage pour rentrer sur Athènes ou Érétrie[43]. Les historiens débattent encore de la valeur respective des armées perses et grecques. Il s'agit de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé, à juste titre, que les Perses ne pourront pas entreprendre de manœuvre d'encerclement et que leurs navires se gêneront mutuellement et seront autant de proies pour un abordage ou un éperonnage par les solides trières grecques. Aristagoras renonce à la tyrannie (en paroles seulement d'après Hérodote[37]), proclame l'isonomie et l'égalité des cités ioniennes qui se débarrassent de leurs tyrans[32]. Pendant plus d'un siècle, par la diplomatie, l'or et l'accueil des exilés politiques, ils intervinrent avec succès dans les affaires grecques[150]. J.-C., est frappé d'une lourde amende par Athènes et meurt peu après[93]. L'Argolide : C'est une péninsule de Grèce. Les rois des Perses dépendirent d'abord de l'Élam, de l'Assyrie et des Mèdes. Dans les luttes politiques du IVe siècle, elle est une référence incontournable. La population est déportée en Mésopotamie. Les deux premières pièces de théâtre à traiter de ce sujet sont dues à Phrynichos, et elles ont été perdues : Le Sac de Milet relatant cet événement de la Révolte d'Ionie et fut interdite pour avoir trop ému le public, et Les Phéniciennes qui se déroule pendant une victoire navale, Salamine ou le Cap Mycale, qui avait Thémistocle pour chorège[161]. Par la suite, les guerres médiques restent importantes dans la mémoire et l'identité d'Athènes. La supériorité militaire de la révolution hoplitique mise au point par les cités grecques est régulièrement avancée par les auteurs contemporains[156]. Les campagnes militaires perses débutent au printemps. En revanche, ceux-ci estiment qu'ils pourraient se révolter sans risque excessif, car l'expédition a prouvé que l'empire achéménide n'est pas invulnérable[24]. On a ainsi pu proposer de tracer une continuité entre celui-ci et les discours des médias occidentaux sur l'Orient lors de la première guerre du Golfe[168]. Sur terre, les Perses se préparent à assiéger la ville de Milet quand Charopinos, le frère d'Aristagoras, avec l'aide des contingents athéniens et érétriens, organise une diversion et ravage Sardes[40], sans arriver à prendre son acropole défendue par Artapherne lui-même[41]. 399 : Yazdgard monte sur le trône de Perse. Le style de vie et la culture perses furent largement imités par les Grecs dès les années qui suivirent les guerres médiques[151], amorce d'une culture commune vouée à une brillante postérité[152]. LES PERSES Traduction René Biberfeld LE CORYPHÉE Parmi les Perses partis pour La terre de Grèce, on nous appelle les Fidèles, Nous, les gardiens de ce riche palais, Regorgeant d'or, c'est à cause de notre rang Que notre maître, le roi Xerxès, Le fils de Darius Nous a choisis pour veiller sur ses terres ; Quand je songe au retour du roi, Depuis 512, la mer Noire est un « lac perse », la Thrace est devenue une satrapie. Ce sont les guerres Médiques. Ce véritable souci d'objectivité lui valut des critiques de certains auteurs anciens, comme Plutarque, qui l'ont accusé de préférer les « barbares » à son propre peuple[4]. Les haines ancestrales entre certaines cités et les intérêts immédiats poussent nombre de Grecs vers Xerxès[94]. Alliée à la cité d’Athènes dans les batailles contre les perses, Erétrie voit 25 000 perses l’assiéger. Les guerres médiques sont les affrontements entre les Grecs et les Perses ayant eu lieu à cette époque entre 490 avant J.-C. et 479 avant J.-C. en Grèce continentale, en Grèce des Iles et en Asie mineure. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes d'Ionie (donc grecques), du Pont et de Carie dirigées par un prince achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire, reine d'Halicarnasse. Surtout, leur flotte devint pour 75 ans, jusqu'au désastre d'Aigos Potamos, la grande puissance de la mer Égée et de la mer Noire[145]. Puis on pose des planches que l'on couvre de terre tandis que de hautes barrières de bois, servant de parapet, sont installées pour que les animaux ne soient pas effrayés par la vue de mer. Au contraire, l'armement des Grecs est celui d'une infanterie lourde : les hoplites sont protégés par un casque, un bouclier, une cuirasse, des jambières et des brassards en airain (bronze). Cette institution facilite les échanges nécessaires à une révolte commune. Son fils Xerxès Ier lui succède[60]. Les effectifs sont sujets à controverse, car les chiffres des historiens de l'Antiquité apparaissent fantaisistes. Lorsque la révolte éclate, elle a comme première conséquence, dans de nombreuses cités, l'éviction des tyrans et la proclamation de l'isonomie. Les relations entre ces deux grandes puissances sont basées sur un certain principe d'opposition. Plus déterminante encore selon lui fut la révolte de Babylone en août 479 qui força les Perses à combattre sur deux fronts, celui de Babylone étant privilégié car au centre de leur territoire[160]. Thémistocle profite de vents violents pour lancer ces Trirèmes grecs plus petits et plus rapides percés les flancs des grands bateaux perses. Si cela se produisait, il risquait d'être coupé de ravitaillement, de communication avec son empire et donc courait le danger de tout perdre[Note 10],[128]. À cette date, l'empire perse est à son apogée territoriale. Son fils Artaxerxés 1er fait une trêve avec les Grecs en signant le traité de Callias en -449. Pour saisir les enjeux et la nature réels des affrontements, l'historien doit soumettre ce récit à une analyse critique et prudente[2]. Les Perses soutiennent Sparte contre les Grecs lors de la guerre du Péloponnèse. Celui-ci sollicite l'autorisation et l'aide d'Artapherne, frère du Grand Roi Darius Ier et satrape de Lydie, l'une des provinces de l'empire[34]. J.-C. ; son Histoire de la guerre du Péloponnèse traite partiellement de la suite et des conséquences des guerres médiques. Au début 497, la situation est critique pour les Perses, qui lèvent alors simultanément trois armées et une nouvelle flotte. Certaines s'exécutent, mais Athènes comme Sparte refusent et mettent à mort les ambassadeurs perses, sans toutefois prendre de véritables mesures pour devancer la future offensive[51]. J.-C. qui ne joue plus de rôle militaire depuis la conquête de Cyrus mais qui conserve un rôle religieux, culturel et politique à travers une amphictyonie chargée du culte de Poséidon Helikonios au sanctuaire du Panionion, au cap Mycale[27]. Pour cela, il est nécessaire selon Mardonios d'avoir un corps d'armée terrestre considérable, soutenu par une flotte amenant le ravitaillement et chargée d'éviter les contre-attaques de la flotte grecque sur les arrières de l'armée perse. En 508, c'est l'île de Samothrace qui tombe sous le joug perse. Constatant l'échec de la manœuvre, les Perses renoncent à débarquer et battent en retraite[65]. Les fantassins quittent la cité de Therma et arrivent vers le 24 juillet dans la plaine trachinienne au bord du golfe maliaque. Plus que les chiffres, ce qui importe pour les contemporains de l'évènement est l'impression d'une levée en masse gigantesque : « L'Asie s'est vidée de tous ses mâles » écrit Eschyle dans sa tragédie Les Perses. Le début de l'expédition est un succès : elle traverse cette fois directement la mer Égée, droit sur l'Eubée et l'Attique, après avoir pris au passage le contrôle de Naxos et Délos (490). Logiquement, Sparte et Corinthe préfèrent défendre à tout prix le Péloponnèse afin d'épargner leur territoire[124]. Mais cela fut de courte durée, car les pièces écrites par la suite ne prirent pour toile de fond que des récits mythiques, même si elles avaient un message politique actualisé[163]. En 477, grâce à cette propagande et à cette puissance, Athènes créa la ligue de Délos regroupant les cités qui voulaient lutter contre le danger perse, avec des institutions politiques et militaires communes sous son hégémonie[146]. Pour Hérodote, la majorité ne souhaite pas la guerre et même « montrait beaucoup d'inclination pour les Mèdes »[95]. Les Athéniens doivent battre les Perses dans la plaine de Marathon, puis regagner leur cité pour la protéger d'une attaque par la mer. Certes, la Vallée va devenir une satrapie, mais les rois de Suse vont régner sur l'Égypte en tant que pharaons, adoptant tous une titulature complète et continuant l'œuvre de leurs "prédécesseurs" égyptiens. De nombreux « intellectuels » ont préféré l'exil à la domination étrangère[22]. Toutefois, il ne fait pas de doute que Xerxès, voulant prendre sa revanche après une défaite humiliante, avait mis sur pied une troupe extrêmement nombreuse, tant sur terre que sur mer[79]. … Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. D'autres auteurs anciens postérieurs ont avancé des chiffres totalement fantaisistes allant de 100 000 à 500 000 hommes[54]. La ville est pillée et incendiée. Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du V e siècle av. La cité de Milet est aussi soumise en 494 après une gigantesque bataille maritime opposant 350 navires grecs à 600 navires phéniciens, égyptiens et chypriotes alliés aux Perses. Miltiade est un adversaire résolu d'Hippias, lequel avait fait assassiner son père. Le plan grec fonctionne comme prévu, le 29 septembre, la moitié de la flotte perse est anéantie, le reste prend la fuite. La situation se prête à une rébellion, et Aristagoras, le tyran de Milet, va en tirer parti. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. Dans le domaine des représentations mentales, le récit de Hérodote sur les guerres médiques occupe une place de poids dans l'image de l'« Orient » et des « Orientaux » en Occident. Le 28 septembre 480 av. Ce qui manqua d'arriver à son père Darius lors de sa guerre contre les Scythes et c'est ainsi que Cyrus II périt lors d'une de ses conquêtes orientales. Marie-Claire Amouretti, François Ruzé, Philippe Jockey. Les Achéménides n'ont pas laissé de chroniques ou de témoignages écrits de leur propre histoire ; leur mémoire se transmettait par voie orale et s'est donc essentiellement perdue[10]. Les cités grecques qui avaient pris le parti de Xerxès et succombé au médisme ne furent pas punies, à l'exception de Thèbes qui dut livrer et laisser exécuter deux de ses chefs les plus impliqués[144]. Mardonios, qui combat en première ligne face aux spartiates, meurt le crâne fracassé et aussitôt ses troupes se débandent[138]. Cependant, les recherches archéologiques, anthropologiques et ethnographiques des années 1990 et 2000 ont démontré l'exactitude d'Hérodote[6],[7] et sa grande objectivité[8]. Tandis que 40 000 Perses, commandés par Artabaze un rival de Mardonios, se replient sans combattre et quittent la Grèce, les fuyards sont massacrés. 14 Le théâtre grec comprend certaines « pièces d'actualité » commentant les événements à chaud, et donc particulièrement instructives pour l'étude des mentalités de l'époque[9]. Les arguments qu'il avance sont multiples : se protéger de la piraterie de sa voisine et rivale Égine, se prémunir d'une attaque perse comme celle de Marathon, pourvoir au ravitaillement face à la rapide croissance de la population, contrôler les routes commerciales[Note 7]. Ce dernier fut chassé d’Athènes quelques années plus tôt pour tyrannie. Mais les sources dont on dispose sont, pour une large part, les écrits d’auteurs grecs, tous postérieurs aux guerres médiques. Ce sont les cités de Doriscos, Eïon et Therma situées respectivement aux débouchés des vallées fertiles de l'Hèbre, du Strymon et de l'Axios ainsi que Leukè Actè sur l'Hellespont et Tyrodiza[106]. Dans le même temps, Darius envoie une seconde armée à l’assaut d’Athènes. On soupçonne les Grecs d'avoir surestimé le nombre de leurs ennemis pour valoriser leur combat et il n'existe pas de sources perses sur le sujet. Cette fois, peut-être par crainte d'une défection athénienne, les Spartiates sont décidés à réagir. Même s'il ne faut pas en exagérer la portée — pour l'empire achéménide ce conflit semble initialement assez périphérique —, les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l'hégémonie athénienne en mer Égée, mais aussi comme la prise de conscience d'une certaine communauté d'intérêts du monde grec face à la Perse, idée que reprend, près de deux siècles plus tard, Alexandre le Grand. L'écoute est meilleure, car la ville s'inquiète des intrigues d'Hippias, tyran chassé d'Athènes en 510, réfugié à Sardes, siège de la satrapie de Lydie, où il compte sur l'appui perse pour rétablir sa tyrannie[24]. Ils arrivent une heure avant les Perses à Athènes qui renoncent à débarquer. Contrairement à Artémision et malgré des pertes importantes, la victoire grecque est éclatante[114]. De nombreuses cités grecques reçoivent des ambassadeurs demandant « la terre et l'eau », c'est-à-dire leur soumission. C'est la même idée que développe un siècle plus tard Isocrate en appelant les Grecs au panhellénisme, seul moyen d'anéantir les Perses[158]. De l’Indus à la Méditerranée, l’empire perse marqua le monde antique pendant plus de deux siècles (550-330 av. De leur côté, les Grecs n'ont réuni qu'une armée de 10 000 hommes, menée par le stratège Miltiade et essentiellement composée d’Athéniens. Les 300 hoplites se battent avec courage mais succombent tous. À l'automne 498, la révolte gagne Chypre, la Propontide, l'Hellespont jusqu’à Byzance, puis toute la Carie, satrapie située au sud de l'Ionie. Nombre de billets : 2, La flotte perse est commandée par Achéménès demi-frère de Xerxès, Ariabignès, frère du roi perse et Artémise 1, LES GRANDS MOMENTS DE L'HISTOIRE DU MONDE, GAME OF THRONES - l'histoire avant la saga télévisée, L'Antiquité de la Grèce à l'Empire Chinois, De la civilisation de l'Indus au Bouddhisme, Les invasions des peuples de la mer et des cavaliers des steppes, Europe : du Mégalithisme aux Campaniformes, Les Guerres Médiques entre Perses et Grecs, L'empire Parthe, l'empire des Sassanides et la cité de Pétra, Les guerres Puniques (Rome contre Carthage), Des Gracques à Spartacus, Rome sous tension, Les premiers empereurs : Auguste , Néron…, Les dynasties des empereurs militaires et Illyriens, L'Empire Romain se sépare en deux Empires, Attila et les Huns menacent les deux Empires Romains, L'effondrement de l'Empire Romain d'Occident, La Romanisation et la Christianisation du Poitou. Le 28 septembre -480, la cité est envahie puis pillée et incendiée. La Bibliothèque de Photius et la Souda, compilations byzantines du IXe siècle, offrent des aperçus de textes antiques aujourd'hui disparus. En -491, des émissaires perses demandent aux cités grecques de se soumettre à l’hégémonie perse. En 485, un an après avoir succédé à son père, Xerxès décide de venger cette humiliante défaite. S'y ajoutent une épée, une lance longue et un bouclier fait de peau et de lames de métal. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier d'étendre son empire vers la Propontide (mer de Marmara) et le Pont-Euxin (mer Noire), entre autres pour contrôler les sources d'approvisionnement en blé, en or et en bois de construction navale[21]. La ville est assaillie à la fois par terre et par mer. Certains considèrent que les Perses étaient beaucoup plus évolués et perfectionnés, avec une maîtrise supérieure de la cavalerie et de l'archerie, la poliorcétique, le génie militaire, l'espionnage, les opérations militaires sophistiquées encore inconnues des Grecs[84]. Après six jours d'un siège meurtrier, des traîtres ouvrent les portes aux Perses[58]. Xerxès reprend sa progression sur mer et sur terre. Elle est spécialiste de l’histoire des rapports entre Grecs et Perses et des écrits classiques sur l’empire achéménide. 4 000 clérouques athéniens envoyés en renfort prennent la fuite et Erétrie se retrouve seule[56],[57]. Il s'efforce également de détacher Athènes du reste de ses alliés en lui promettant l'hégémonie sur la Grèce et de financer la reconstruction de la ville détruite. Les textes perses à la disposition des historiens contemporains sont d'ordre administratif ou religieux ; ils n'offrent guère d'informations sur les guerres médiques, mais permettent parfois de recouper ou démentir les renseignements fournis par les Grecs[7], comme certaines tablettes de Persépolis relevant les voyages des fonctionnaires[12]. L’empire Perse veut s’agrandir, il convoite les riches cités grecques disposant d’armées peu nombreuses. Pour punir Athènes et Érétrie de leur aide aux insurgés ioniens et assurer leur domination sur l'Égée, les Perses préparent une expédition contre la Grèce continentale[46]. Elle a notamment publié Ctésias de Cnide. Ils sont tous les deux ostracisés[93] par Thémistocle, archonte en 493 et stratège en 490. Max: 15 °C | Une fois sur place, ils se rendent compte que les Perses l'ont déjà retiré et se sont retranchés à Sestos sur la rive européenne du détroit, ville d'où Xerxès était parti à la conquête de la Grèce trois ans plus tôt. J.-C. (date la plus communément admise) sur une plage d'environ quatre kilomètres de long qui borde la plaine de Marathon, dans le dème du même nom, à quarante kilomètres d'Athènes. La victoire grecque est parachevée par la victoire navale du cap Mycale, en Ionie (Asie mineure) à l'automne 479, où la flotte ennemie qui avait été tirée à terre près du mont Mycale est totalement incendiée. Mardonios choisit un emplacement, au sud de Thèbes près de Platées, qui doit favoriser sa cavalerie[137]. Les Perses demeurent, aux yeux de nombreux Grecs ioniens, des barbares rétifs aux « charmes » de la civilisation qui conservent leur langue, leur religion et leurs coutumes. Détail important, l'armée perse échappe au désastre et à l'encerclement grâce à la loyauté du contingent grec qui garde le pont sur le Danube (Ister)[23]. La colonisation perse ferme l'accès des mers septentrionales au moment où Sybaris, l'entrepôt occidental de Milet, tombe sous les coups de Crotone (510). Alexandre contre les Perses documentaire. En effet, les premiers combats sont favorables aux Ioniens. Le 17 septembre 490 (date la plus communément admise), les Perses décident d'attaquer Athènes par terre et par mer. La Perse. De plus, les Perses favorisent systématiquement les rivaux phéniciens de Tyr et Sidon. Sa flotte s'élance une dizaine de jours après afin que l'arrivée des troupes terrestres et navales soit conjointe[116]. J.-C.). J.-C., les Perses investissent la ville, prennent d'assaut l'Acropole et la mettent à sac[53], massacrant tous ceux qui résistent encore. La plupart des cités grecques restent longtemps sans s'inquiéter du "péril perse", en particulier après la victoire athénienne de Marathon. Les Spartiates et les autres péloponnésiens rentrent alors chez eux car ils jugent la victoire définitive, tandis que les Athéniens restent pour assiéger la ville. Assaillie par une violente tempête au moment de doubler le cap du mont Athos, la flotte perd la moitié de ses navires. Le monde grec pendant les guerres médiques (v. La version du 10 septembre 2010 de cet article a été reconnue comme «, Aux origines du conflit : la révolte de l’Ionie, La stratégie d'Aristagoras, déclencheur de la révolte, Généralisation et écrasement du soulèvement, La progression perse et la stratégie grecque, La contre-attaque grecque : le cap Mycale et le siège de Sestos, Conséquences et persistance des guerres médiques, L'échec improbable : hypothèses d'explications, « montrait beaucoup d'inclination pour les Mèdes », « tant que le soleil suivrait son chemin habituel », « le fait d'être Grec, de partager le même sang et la même langue, d'avoir des sanctuaires et des sacrifices communs ainsi que des mœurs semblables », « deux siècles, aucune phalange grecque ne put être vaincue par les troupes perses ».
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